Après « les débuts de la Conquête de l’Ouest » (1800-1860) et « La ruée vers l’or de Californie », suite de mes articles sur l’Histoire des USA au XIXe siècle…
L’esclavage : une question qui divise les Américains du début du XIXe siècle
Dès la fin de la guerre d’Indépendance (1775-1783), les nouveaux Etats (et anciennes colonies) du Nord abolissent la pratique de l’esclavage partout au nord de la ligne Mason-Dixon.
Quant à la traite, elle est abolie officiellement pour tout le pays en 1808 par la promulgation d’une loi fédérale.
La question de l’esclavage n’en déchaîne pas moins les passions et oppose les régions, les Etats, les factions. Avec l’indépendance, puis très rapidement l’intégration de nouveaux territoires et la création de nouveaux Etats américain, se pose la question de savoir si les nouvelles terres de l’Ouest vont être abolitionnistes ou esclavagistes. Une controverse qui anime les débats politiques d’avant-guerre… et dont je parle évidemment longuement dans mon roman L’Américain, qui se déroule en 1851…
Le fossé se creuse entre :
- le Sud, agraire et esclavagiste (« l’élevage d’esclaves » y a remplacé la traite), qui souhaite voir son mode de vie s’étendre vers l’ouest (plantations + esclaves) ;
- et le Nord, plus industriel et abolitionniste (l’esclavage y a été supprimé dès le XVIIIe s.), bien qu’il bénéficie aussi des conséquences de l’esclavage (abondance de produits agricoles bon marché, production à bas coût du coton qui est ensuite manufacturé dans le nord…), qui souhaite y installer ses fermiers et y développer l’industrie.
En 1850, les différences entre le Nord et le Sud deviennent de plus en plus criantes :
- La proportion de fermiers est inférieure à 50% dans le Nord, alors qu’elle est encore de 80% dans le Sud : le Nord s’est fortement industrialisé au cours des décennies précédentes (contexte général de la Révolution industrielle en Europe, puis aux Etats-Unis), de nombreux fermiers quittent les campagnes pour essayer de venir en ville gagner un salaire.
- Les villes du Sud sont très petites comparées à celles du Nord.
- Le taux d’alphabétisation y est très inférieur (en moyenne 20%) à ceux du Nord (95% pour la Nouvelle-Angleterre).
- La population noire est beaucoup plus importante dans le Sud, où elle surpasse parfois en nombre la population blanche ! (Alabama, Californie du Sud…) Dans l’ensemble, les esclaves représentent 1/3 de la population du Sud.
Aussi est-il peu surprenant que le séparatisme soit déjà un sujet récurrent dans les discussions de la première moitié du XIXe siècle, et la sécession un risque réel ; il n’existe encore guère de sens d’unité nationale, et les oppositions sont nombreuses entre unionistes (=partisans d’une union nationale) et défenseurs de la souveraineté des Etats (en 1832 par exemple, la Caroline du Sud voulait donner aux législations de l’Etat le pouvoir de veto sur les décisions prises par le Congrès si elles étaient estimées nuisibles aux intérêts de l’Etat individuel lui-même).
Il règne en outre dans le Sud un climat de fébrilité et de méfiance constants. Dans les zones où il y a énormément d’esclaves, et parfois même plus de Noirs que de Blancs, tout discours d’émancipation remplit la population blanche d’effroi ; les révoltes d’esclaves ne sont pas rares et sont réprimées avec violence (pendaisons, mutilations, etc.), dans un climat de quasi-paranoïa constante (ex : la révolte menée par Nat Turner, en 1831). On veut à tout prix y garder la population noire enchaînée, tandis qu’au Nord, les réunions, discours et sociétés abolitionnistes, tout d’abord marginaux et peu entendus, sont légion dans les années 1850 (les Quakers, notamment, seront extrêmement actifs dans ce domaine dès la fin du XVIIIe siècle). Comment un pays fondé sur le principe de liberté peut-il permettre l’esclavage de plusieurs millions d’hommes et de femmes ?
En outre, ailleurs, la situation bouge aussi : l’esclavage est aboli définitivement au Royaume-Uni en 1833, en France en 1848…
Les dissensions sont telles que déjà John Quincy Adams, 6e président des USA (1825-29) écrivait : « Le présent n’est qu’un prologue, la page de garde d’un livre tragique »…
Les prémisses de la guerre dans les années 1850
C’est au cours des années 1850 que l’esclavage devient vraiment un clivage politique décisif ; avec la guerre du Mexique (voir mon premier article sur l’histoire du XIXe siècle américain), terminée en janvier 1848, de très nombreux territoires sont intégrés aux jeunes Etats-Unis d’Amérique (les futurs Etats du Nouveau-Mexique, de l’Utah, du Colorado, du Nevada, de l’Arizona… en somme, tout le sud-ouest des USA actuels…), sans oublier la Californie (qui, profitant de la ruée vers l’or, devient un Etat dès 1850), et le Texas, pris également au Mexique, qui a été annexé en tant que 28e Etat des USA dès 1845.
On se bat au Congrès pour interdire ou autoriser l’esclavage dans tous ces nouveaux territoires. Le Sud fait pression pour que l’esclavage y soit légalisé, non seulement pour permettre aux esclavagistes de faire des profits, mais aussi pour faire pencher la balance en leur faveur au Sénat (par rapport au nombre d’Etats « libres »). A l’évidence, l’Union se fait de plus en plus volatile.
Point noir de ces âpres négociations : en 1850, les Etats du Sud parviennent à faire passer le Fugitive Slave Act, garantissant aux esclavagistes du Sud le droit à des soutiens fédéraux (y compris dans les Etats libres) pour retrouver les esclaves fugueurs ! Pour eux, il s’agit simplement de pouvoir recouvrer leur propriété ; mais les abolitionnistes du Nord (et du Sud, car il y en a) se déchaînent, et cette loi empêchant tout bonnement les esclaves en fuite d’espérer trouver refuge au nord, en alimentant nombre d’articles de presse couvrant les faits divers en découlant, leur donne du grain à moudre. Désormais, le seul endroit sûr pour les esclaves en fuite, c’est le Canada.
A cette époque aussi, entre en action le « chemin de fer clandestin » (Underground Railroad) à destination du Nord pour les esclaves s’échappant de leurs plantations et poursuivis par le Fugitive Slave Act.
Harriet Tubman fut l’une de ces esclaves en fuite qui, par la suite, devint une fervente militante en faveur de l’abolition de l’esclavage. Ses actions, qui permirent l’évasion de nombreux esclaves, lui valurent le surnom de Moïse noire, Grand-mère Moïse, ou encore Moïse du peuple Noir. Elle aida des dizaines d’esclaves à s’enfuir au fil de 13 expéditions successives avant la guerre de Sécession. Elle ne fut jamais capturée et, selon ses propres mots, « jamais ne perdit un passager ». Elle fournit aussi des instructions détaillées à beaucoup d’autres, qui voulaient s’échapper par eux-mêmes. Elle œuvra ensuite activement du côté de l’Union pendant la guerre. Plus tard, après la guerre et l’abolition officielle de l’esclavage en 65, elle orientera ses actions dans la lutte contre le racisme et le mouvement en faveur du droit de vote des femmes.
En 1852, Harriet Beecher Stowe publie un roman antiesclavagiste demeuré célèbre : La Case de l’Oncle Tom, qui agite le Nord comme le Sud et reflète le climat social tendu de l’époque.
En 1854, ça y est, les politiciens du Sud demandent le retrait du compromis du Missouri : la création de cet Etat en 1821 avait provoqué une crise dans la fédération : pour la première fois, les États esclavagistes (nombreux à être créés au sein de l’ancienne Louisiane française, autour du bassin du Mississippi) risquaient de devenir majoritaires. Après plusieurs mois de négociations entre les États, un compromis avait été trouvé : il fixait une ligne territoriale (36°30’ parallèle) qui séparait la fédération entre Nord et Sud. Au nord, l’esclavage était interdit, au sud, il était autorisé et, pour prévenir toute discorde future, les entrées de nouveaux États devraient se faire par paires, l’entrée d’un État esclavagiste devant être accompagnée de celle d’un État « libre » (=non esclavagiste) et vice-versa.
En remettant en question ce compromis, les Etats du Sud bouleversent l’équilibre établi et défient ouvertement les Etats du Nord. Est alors voté le Kansas-Nebraska Act en 1854, qui stipule que chaque nouvel Etat doit organiser un vote populaire pour autoriser ou non la pratique de l’esclavage en son sein (les Etats du Sud espèrent, par là, pouvoir étendre la pratique de l’esclavage à davantage de nouveaux Etats). Au Kansas, cela aboutira à des violences au moment du vote, une période de troubles que l’on appellera « bleeding Kansas ».
Enfin, en 1857, la Cour Suprême aggrave les choses par son jugement dans l’affaire Dred Scott, qui, à bien des égards, tranche totalement en faveur des sudistes.
En 1860, à la veille de la guerre, la plupart des Sudistes en sont rendus au point où ils estiment que qu’ils ont développé une civilisation bien distincte des autres Américains… Le Sud bout de sentiments séparatistes. Il ne lui faut plus grand-chose pour vouloir faire définitivement faire sécession…
… l’élection d’un abolitionniste comme nouveau président des Etats-Unis aux élections de 1860, par exemple…
L’arrivée d’Abraham Lincoln au pouvoir
Le clash survient en effet quand Abraham Lincoln, un Républicain hostile à l’esclavagisme, est élu président en novembre 1860 grâce aux voix des Etats du Nord ; avant même son investiture, prévue pour mars 1861, la Caroline du Sud fait sécession (le 20 décembre 60) et sort de l’Union, suivie par dix autres Etats du sud : la Géorgie, l’Alabama, le Texas, la Floride…
Ils créent en février 1861 les Etats Confédérés d’Amérique, où vivent alors 3 millions d’esclaves, et se dotent d’un président : Jefferson Davis, du Mississippi.
C’en est fini des débats et des négociations ; la question de l’esclavage se réglera dans le sang.
Abraham Lincoln envisage d’employer la force pour faire revenir les Etats sécessionnistes dans l’Union mais, finalement, ce sont les Sudistes qui ouvrent les hostilités : le 12 avril 1861, l’artillerie sudiste tire sur Fort Sumter, une forteresse fédérale située près de Charleston en Caroline du Sud. La guerre éclate officiellement entre les Unionistes du Nord et les Confédérés du sud : la guerre de Sécession commence. L’enjeu est alors, bien plus que la libération des esclaves, de faire revenir ces Etats sécessionnistes dans l’Union.
16e président des Etats-Unis, Abraham Lincoln gouvernera le pays pendant les quatre années les plus épouvantables de l’histoire de son pays.
La guerre en résumé
L’écrasante supériorité industrielle, navale et militaire du Nord et la dépendance du Sud à l’import-export maîtrisé par le Nord donnera la victoire aux Etats de l’Union, qui l’emportent en 1865… et imposent désormais leur politique, leurs convictions, leur mode de vie, leurs priorités économiques. Car la victoire de l’armée du Nord est aussi celle de l’industrie sur la société traditionnelle agricole esclavagiste.
L’esclavage est aboli : 4 millions d’esclaves retrouvent subitement leur liberté. Mais ce ne sera que le début d’un long combat contre le racisme et la ségrégation, qui durera plus d’un siècle. D’ailleurs, dès 1866, donc juste après l’abolition, le Ku Klux Klan émerge…
Beaucoup de Noirs fuient alors vers le Nord ou cherchent un peu de sécurité dans les villes. Ils obtiennent pour la première fois le droit de vote en 1868… alors que les derniers Amérindiens n’accèderont à la pleine citoyenneté américaine (et tous les droits qui vont avec) dans l’ensemble des territoires fédérés qu’en 1948 !
Lincoln, quant à lui, paiera de sa vie sa conception de la liberté américaine : il finit assassiné en 1865, juste après la fin de la guerre…
Concernant l’Ouest : bien que la plupart des batailles de la guerre civile aient eu lieu à l’est du Mississippi (l’Ouest étant encore très peu peuplé, et loin d’être concerné par la question de l’esclavage depuis aussi longtemps et de façon aussi conséquente que les Treize Etats d’origine), quelques campagnes importantes se sont déroulées dans l’Ouest et quelques territoires ont été impliqués (Kansas, Texas, Missouri, Arkansas, Utah, Nouveau-Mexique…).
Certaines tribus amérindiennes auront aussi pris parti dans cette guerre, formant des régiments rejoignant l’un ou l’autre camp, souvent pour se venger des torts infligés par les autorités locales dans le passé, donc choisissant le clan opposé à celui de l’administration dont elles dépendent.
Une boucherie fratricide
Aussi dite « Civil War », voire « Deuxième Révolution Américaine », la guerre va opposer 25 millions de nordistes et 9 millions de sudistes. Des esclaves sont armés par les Unionistes (=nordistes) ; 180 000 Noirs fourniront à Lincoln les renforts dont il a besoin sur les champs de bataille
En 4 ans, 600 000 soldats (dont la moitié restera non identifiée) et 500 000 civils sont tués, soit 4% de la population totale de l’époque. Aucun autre conflit par la suite ne tuera autant d’Américains. 60 000 amputations sont menées, un record jamais égalé par la suite non plus (ni auparavant, d’ailleurs) : c’est le type d’opération de loin le plus mené pendant cette guerre.
On comprend, dès lors, que la guerre tienne une place fondamentale dans l’Histoire des États-Unis et divise encore les esprits. La maladie, qui fait des ravages au sein des troupes, aura fait deux à trois fois plus de morts que les combats eux-mêmes.
Une guerre moderne
La guerre de Sécession aura été la première guerre moderne de par son horreur et son ampleur.
Elle l’aura aussi été de par ses moyens techniques et logistiques : adoption du fusil rayé qui décuple la puissance, la portée et la précision du tir, chargement des nouveaux mousquets par la culasse (= bien plus rapides à recharger), utilisation de meilleures balles de fusil (dégâts physiques profonds, nombreux effets secondaires engendrant la mort, meilleure précision), emploi d’armes à répétition, nouvelles formes de défense, tranchées, remblais de sacs de terre et, pour le Nord, recours massif aux transports ferroviaires (pour acheminer troupes, matériel et approvisionnement plus vite) et au télégraphe. Tout premier conflit auquel les USA sont confrontés après avoir basculé dans la Révolution industrielle, la guerre de Sécession « bénéficie » de tous ses (terribles) apports en matière militaire…
Dès le début du conflit, la supériorité du Nord, à cet égard, est évidente ; 38 000 km de voie ferrée sillonnent déjà le nord-est contre 14 500 km au sud (sous contrôle privé de surcroît, quand les rails du nord sont sous contrôle gouvernemental) ; le nord construit pendant la guerre 6500 km de nouvelles voies, 10 fois plus que le sud au même moment ; et le Nord possède tous les grands centres industriels et les principaux ports : les Etats du Sud ne disposent en 1860 que de 10 % du potentiel industriel du pays.
Enfin, le Nord jouit de ressources financières considérables quand le Sud est surtout agricole et voit peser au-dessus de sa tête, comme une épée de Damoclès, le spectre d’une révolte servile pendant tout le conflit (3 millions d’esclaves sont plus ou moins livrés à eux-mêmes pendant le conflit). Le Nord jouit également d’un meilleur système logistique, d’une meilleure chaîne d’approvisionnement en nourriture, de plus d’hommes, de matériels et de munitions plus abondants. Les troupes sont mieux nourries et mieux vêtues ; bref, sur le long terme, le Nord ne pouvait que l’emporter. En imposant un blocus naval au Sud, notamment autour de la Nouvelle-Orléans (et donc en l’empêchant de s’approvisionner, notamment en matériel et en armes, auprès de pays étrangers), et en s’emparant pour le contrôler du Mississippi (et donc en divisant les Etats du Sud entre ceux situés à l’est du fleuve et ceux situés à l’ouest), le Nord, par son plan Anaconda initial, devait mettre, dès le début du conflit, le Sud dans une position (notamment économique) difficile.
Et ce sont précisément l’incapacité du Sud à organiser correctement et efficacement son réapprovisionnement, ainsi que son infériorité industrielle, qui lui seront fatales. Seules la ferveur et la passion avec laquelle les Sudistes combattront leur permettra de résister et de retarder de plusieurs années l’échéance inéluctable, à savoir la victoire du Nord.
Néanmoins, du point de vue de l’armement et des tactiques militaires, pendant la majorité du conflit, Nord et Sud constatent qu’ils se battent de la même façon, en consultant les mêmes manuels d’instruction. Comble de l’ironie, les deux camps auront opté pour la même chanson en guise d’hymne : Battle Cry of Freedom, de George Frederick Root.
Les conséquences de la guerre de Sécession
Une certaine amertume chez les anciens sudistes, tout d’abord, qui ont réintégré l’Union mais ont perdu leur mode de vie traditionnel.
Beaucoup de rancœur, ensuite, vis-à-vis des nordistes qui ont ravagé villes, cultures et plantations, occupé le territoire et, parfois, profité de la situation. La Reconstruction prendra du temps et ne s’achèvera qu’avec le Compromis de 1877 et le retrait des troupes du Nord des États sudistes.
Dès janvier 1863, Lincoln met en œuvre la Proclamation d’émancipation qui déclare libre tout esclave résidant sur le territoire de la Confédération sudiste. Cependant, après l’abolition définitive de l’esclavage puis quelques progrès dans les droits des Afro-américains, dès 1868, le Nord commence à se désintéresser du Sud, laissant la lutte pour le droit des Noirs-Américains totalement inachevée. Le pays reste divisé et l’échec du gouvernement fédéral à réunir le pays et à parvenir à des consensus contribue à son incapacité, pour plusieurs décennies, à faire mettre en application les Droits civiques des anciens esclaves noirs, en particulier dans le Sud. Lorsque les Etats du sud proclament donc des lois ségrégationnistes et discriminatoires (« codes noirs »), le gouvernement est incapable de les en empêcher.
La route sera encore longue jusqu’à l’égalité, tant en droit qu’en fait… Sitôt la guerre finie, les droits civiques des Afro-américains sont en effet érodés et, surtout, le concept de ségrégation est officiellement entériné par la Cour Suprême en 1896, sous prétexte qu’il ne s’agirait pas d’une violation du droit que de séparer les citoyens ! « Séparés mais égaux » devient le nouveau mot d’ordre et recouvre la réalité de très nombreuses lois racistes dans le sud. Elles resteront en place jusqu’à ce que les mouvements des droits civiques des années 1950 et 1960 (bonjour MLK !) les fassent enfin tomber, pas moins d’un siècle plus tard…
Poursuivez sans tarder cette lecture avec le 4e volet de cette Petite Histoire des Etats-Unis d’Amérique, sur la fin de la Conquête du Far West…
Texte : (c) Aurélie Depraz
Illustrations : Pixabay
A découvrir aussi :
- Mon roman L’Américain (Trilogie Le Choix des Soeurs Sayden, tome 1)
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- Le Far West et la fin de la Conquête de l’Ouest (1865-1890)
- Deux articles sur l’Histoire des Etats-Unis des origines à la guerre d’indépendance (fin du XVIIIe siècle) : 1 – Des origines à la colonisation européenne et 2 – Des Treize Colonies à la guerre d’Indépendance : naissance d’une nation
- Mon article Les Etats-Unis d’aujourd’hui : de 1890 à nos jours
Pour aller plus loin sur ce chapitre… je vous renvoie à Wiki !^^
- Article détaillé : Guerre de Sécession.
- Article détaillé : Esclavage aux États-Unis.
- Articles détaillés : Antiesclavagisme aux États-Unis.
- Article détaillé : Ségrégation raciale aux États-Unis.
+ petite vidéo sur l’esclavage :