Petite Histoire de l’Angleterre – 1/4
Comme pour chacun de mes romans, la rédaction de ma trilogie « Passions Londoniennes » m’a amenée à m’intéresser de très près de l’Histoire de l’Angleterre. Et comme je ne sais pas faire les choses à moitié, bien que cette trilogie (parution mars, mai et octobre 2020) se déroule au début XIXe siècle, je n’ai pu résister à la tentation d’un retraçage historique complet de l’émergence et de la construction de ce beau pays qu’est l’Angleterre…
Je vous propose donc une petite synthèse de son Histoire en quatre parties :
I – Des Romains aux Vikings (des origines au XIe s.)
II – De la Conquête de Guillaume de Normandie à la fin de l’Angleterre « française » (XIe-XVe s.)
III – L’Angleterre moderne : les Tudors, les Stuarts, les Révolutions et l’ère géorgienne (XVe-XVIIIe)
IV – L’Angleterre à l’ère contemporaine (XIXe-XXe)
Allez, c’est parti !
I – Des Romains aux Vikings
Aux Origines
Lors de la dernière glaciation, l’Angleterre était entièrement rattachée au continent européen par ce qu’on appelle le Doggerland, au niveau du sud de la Mer du Nord. La Grande-Bretagne ne devint île que vers -9000 (fin de la dernière ère glaciaire, fonte des glaciers). Plusieurs vagues de migrations successives, principalement proto-germaniques, tant pendant la glaciation qu’après, formèrent la première population de l’archipel.
Les Romains
C’est César qui baptisa cette île Brittania. Il y conduisit 2-3 campagnes, mais plus pour le principe (et la gloire, avant son retour à Rome) qu’autre chose ; ce n’est en réalité qu’en 43 après JC, avec l’empereur Claude, que la « Bretagne » est sérieusement colonisée. A l’instar de Lutèce (Paris) et à l’inverse de nombreuses capitales européennes qui ne virent le jour que bien plus tard, Londinium existe déjà… L’actuel Pays de Galles est également soumis, mais les territoires du nord, malgré plusieurs incursions romaines jusqu’aux côtes nord-est de l’Ecosse (« Calédonie », à l’époque), restent aussi rebelles qu’indomptables (voir ma « Petite Histoire de l’Ecosse »). Aussi les troupes romaines finissent-elles par se stabiliser au niveau (approximatif) de l’actuelle frontière anglo-écossaise, et l’empereur Hadrien fait-il construire, en 122, le fameux mur de protection contre les peuples sauvages du nord, mur qui porte son nom et qui court sur 110km de long.
Entre 139 et 142, l’empereur Antonin fait construire un 2nd mur (le mur d’Antonin), plus au nord, destiné à faire des tribus situées entre les deux murs des peuplades-tampons, plus ou moins domestiquées… Ce mur, sans cesse harcelé par les tribus pictes du nord, ne fera cependant pas long feu ; il sera abandonné 40 ans plus tard.
Les Romains parviennent à faire régner la pax romana sur la province de Brittania (capitale : York). Au IVe s., à l’instar du reste de l’Empire Romain, la Brittania est christianisée.
Mais la pax ne devait pas durer longtemps : les Pictes (nombreuses tribus celtes) au nord et les Scots à l’ouest (peuple d’Irlande qui envahira le sud-ouest de l’Ecosse et lui donneront son nom, Scotland) s’agitent et la perturbent. Bientôt, et malgré une division de la Bretagne en quatre, puis cinq provinces, l’Empire romain ne parvient plus à y maintenir ses positions, d’autant que l’éloignement de Rome de cette région (considérée alors comme le bout du monde) lui donne un faible poids stratégique. Finalement, les Romains, submergés par les grandes invasions partout en Europe, abandonnent l’île (loin de figurer parmi leurs priorités) en 410 pour rapatrier leurs troupes sur le continent et mieux défendre des provinces plus importantes (la Gaule, par exemple).
Les Anglo-Saxons
Les habitants de la « Bretagne », les « Bretons », sont alors plus ou moins livrés à eux-mêmes, d’une part pour se gouverner, et d’autre part pour se défendre contre les peuples du nord et de l’ouest susmentionnés (Pictes et Scots), assez véhéments. Selon certaines traditions historiques, ce seraient eux qui auraient fait appel aux Angles, aux Jutes et aux Saxons venus de la péninsule du Jutland (actuel Danemark) et du nord de l’Allemagne actuelle (Saxe) pour se défendre. Ces peuples venus du continent seraient néanmoins très vite passés du statut de « sauveurs » à celui d’envahisseurs…
Une autre tradition veut que ces peuples proto-germaniques fassent tout simplement partie (et sans « appel » de la part des Bretons) des peuples « barbares » ayant migré à cette époque (Ve-VIe s.) et contribué à l’effondrement de l’Empire Romain (avec les Goths, les Alamans, les Francs, les Vandales etc).
En tous les cas, une certitude : c’est au Ve s., au moment du (ou juste après le) départ des Romains, que les Anglo-Juto-Saxons débarquent et fondent les 7 royaumes ayant constitué ce qu’on a appelé l’Heptarchie :
- Les Saxons fondent, au sud, les royaumes du Sussex (« Sud-Saxe ») du Wessex (« Ouest-Saxe »), de l’Essex (« est-Saxe »).
- Les Jutes fondent le Kent.
- Les Angles, au nord et à l’est, créent les royaumes de Northumbrie (à cheval sur le sud-est de l’Ecosse et le nord-est de l’Angleterre), d’Est-Anglie (pour rappel, contexte de mon roman L’amour, la mer, le fer et le sang !^^), et de Mercie.
= un système qui perdurera – tant bien que mal, on s’en doute – pendant des siècles.
Les Bretons, ainsi pris entre trois feux (les Pictes au nord, les Scots et autres Celtes irlandais à l’ouest et les tribus germaniques qui déferlent sur les côtes est) se replient pour les uns au nord-ouest de l’Angleterre actuelle pour fonder les royaumes du Strathclyde et de Bernicie (cette dernière sera très vite absorbée par la Northumbrie, voir ci-après) ; les autres fuient leur « Grande » Bretagne natale, prennent la mer… et se réfugient sur les côtes armoricaines du continent… La nouvelle et « Petite Bretagne » est née…
NB : C’est dans l’actuel Pays de Galles, dans le nord-ouest de l’Angleterre (ancien Strathclyde, à la frontière écossaise) et en Cornouailles que les communautés autochtones d’origine n’ayant pas fui en Armorique ont le mieux réussi à survivre (coutumes, traditions, légendes etc. incluses). C’est donc en Cornouailles et en terre galloise que les racines celtes britanniques d’origine sont les plus vivaces (et les plus proches de la culture bretonne française) et que les habitants sont le plus fortement apparentés à « nos » Bretons (de France). C’est dans l’ouest de l’Angleterre (Cumberland au nord-ouest, Westmorland à l’ouest, Cornouailles au sud-ouest etc) qu’il y a le plus de toponymes d’origine brittonique en Angleterre.
Il n’en reste pas moins que si beaucoup de Bretons se concentrèrent dans ces régions et reculèrent ou fuirent devant les déferlantes anglo-juto-saxonnes, la majorité d’entre eux se mélangèrent aux nouveaux venus (mariages etc). Ils ont ainsi contribué à donner sa physionomie originale au peuple anglais, mélange de racines celtiques (ou belges) et germaniques.
NB : Dans Pour l’amour d’une Sasunnach, mon premier roman, Alannah, mon héroïne, jeune aristocrate anglaise, vient précisément du Northumberland (comté anglais issu de l’ancien royaume de Northumbrie – découpage toujours en vigueur aujourd’hui : il s’agit du comté occupant l’extrême nord-est de l’Angleterre actuelle) et il est dit de ses ancêtres qu’ils sont issus (côté maternel) des premières tribus d’envahisseurs angles et saxons…
NB 2 : Le terme de « Sasunnach », en gaélique écossais ancien (équivalent de « Sassenach », en gaélique moderne, pour les fans de la série Outlander), signifie justement, à l’origine, « Saxon(ne) » : il permet, pour les Ecossais, et depuis des siècles, de désigner les Anglais (ces « Angles », ces « Saxons », donc ces étrangers, ces « outlanders » – au sens strict –, ces envahisseurs venus d’outre-Manche) en opposition aux origines plutôt scots et pictes des Ecossais… – fin de la petite parenthèse…
Bientôt, la Grande-Bretagne n’est donc qu’un ensemble morcelé composé de nombreux royaumes :
- Le Strathclyde et la Bernicie brittoniques (Bretons d’origine)
- La Northumbrie, l’Est-Anglie et la Mercie angles
- Le Sussex, le Wessex, l’Essex saxons
- Le Kent jute
- Les royaumes pictes au nord (Ecosse du Nord)
- Le Dalriada des Scots venus de l’Ulster (Irlande du nord), au sud-ouest de l’Ecosse
Re-christianisation : les royaumes anglo-saxons sont évangélisés au VIIe s. ; le premier évêché à être créé en Grande-Bretagne est celui de Canterbury (évidemment !), sous le pape Grégoire le Grand. Plus tard, l’archevêque de Canterbury sera, avec ou juste derrière le roi, selon les sources, chef suprême de l’Eglise anglicane !
L’arrivée des Vikings va (comme d’habitude et partout ailleurs en Europe) venir bouleverser ce fragile et tout juste naissant « équilibre ».
Les Vikings
La vague viking reste un phénomène qui contribua, peut-être plus que tout autre, à forger la naissance de l’Europe telle que nous la connaissons, ses grands royaumes, ses grands ensembles… Car, paradoxalement, en la bouleversant, en la ravageant, en la déséquilibrant et en la harcelant, les Vikings contribueront à faire émerger (voire créer) certains royaumes/états (comme la future Ukraine, la future Russie, l’Islande…) et à en faire s’unifier d’autres (comme l’Angleterre) – lire aussi mes articles « Petite Histoire des Vikings 1 – les Danois », ; « Petite Histoire des Vikings 2 : les Norvégiens » ; « Petite Histoire de l’Islande« et, bien tôt, ma Petite Histoire des Vikings 3 – les Suédois et ma Petite Histoire de la Suède médiévale…)
Mais vous me direz : en quoi les attaques vikings (surtout danoises, en l’occurrence, mais aussi norvégiennes) ont-elles contribué à faire émerger le royaume d’Angleterre à partir des précédents Wessex, Sussex, Northumbrie etc ? Car sous les seuls Anglo-Saxons, nous sommes bien d’accord, aux Ve, VIe, VIIe et VIIIe s., l’ « Angleterre » à proprement parler (même si « England » veut dire « terre des Angles ») n’existe pas encore ! (l’Ecosse non plus, l’Irlande non plus…)
Alors, que s’est-il passé ?
Comme ailleurs, les Vikings, à partir de 793 et du sac de Lindisfarne (en réalité, à partir même de 789, à Portland, mais le sac du monastère de Lindisfarne a tellement frappé les esprits qu’il est traditionnellement retenu comme la date marquant le début de l’ère viking) pillent et razzient les côtes du Royaume-Uni actuel, écument ses fleuves, incendient ses villes et détruisent ses monastères et abbayes.
Ces campagnes de pillages laissent place à une véritable entreprise de colonisation avec l’arrivée de la Grande Armée païenne, en 865 (cadre de mon second roman L’amour, la mer, le fer et le sang !) Cette grande armée, principalement danoise (quelques clans norvégiens aussi dans le tas) soumet tout le nord et l’est de l’Angleterre, une région qui prend par la suite le nom de Danelaw (= « loi danoise »). Sa principale ville, qui deviendra un important marché danois, est York (« Jorvik » pour les Vikings). Seul le royaume de Wessex, bientôt dirigé par le roi Alfred le Grand (871-899), leur résiste avec succès et gagne plusieurs batailles. Pendant quelques décennies, les Anglo-saxons, réunis derrière Alfred, livrent une lutte sans merci aux Danois, qui doivent sans cesse se battre pour garder un pied sur l’archipel. Ils détiennent bien l’est et le nord de l’actuelle Angleterre (sans parler des possessions norvégiennes en Ecosse et en Irlande, lire à ce sujet, entre autres, ma « Petite Histoire de l’Ecosse » et ma « Petite Histoire des Orcades & des Shetland » ) mais ne connaissent jamais la paix. La reconquête est poursuivie par les descendants d’Alfred, Edouard l’Ancien, Aethelstan, Edgar, Aethelred, pendant tout le Xe s.
Indirectement, les Vikings ont donc encouragé l’unification des nombreux royaumes anglo-saxons et bretons précédents sous la bannière des seuls rois du Wessex, qui furent ainsi les premiers, à partir d’Alfred et de ses successeurs, à être qualifiés de « rois de tous les Anglo-Saxons » et même « rois des Anglais ».
Le XIe s. : un tournant dans l’Histoire de l’Angleterre
L’Angleterre naissante est cependant brièvement sous la coupe du roi du Danemark et de Norvège, Sven à la Barbe Fourchue (qui fut bel et bien roi du Danemark, de Norvège ET d’Angleterre à la fois !). S’ensuit une lutte farouche, tout au long du XIe s. (siècle crucial pour l’avenir de l’Angleterre) entre Danois, Anglo-Saxons et, bientôt, Normands, pour le trône d’Angleterre :
Le fils de Sven, Knut le Grand, est choisi pour roi par les troupes danoises d’Angleterre et épouse… la veuve du feu roi anglais, mort sous les coups de son père ! Il poursuit la bataille en Angleterre pendant que son frère, Harald, hérite du royaume du Danemark. Mais lorsque ce dernier meurt, Knut hérite à son tour de ce royaume. Il est bientôt à son tour roi du Danemark, de Norvège… et d’Angleterre ! (bis !)
Mais à sa mort en 1035, son empire est disloqué. L’opposition entre la maison de Jelling (rois danois, lignée d’Harald à la dent bleue, de Sven, de Knut…) et la maison de Wessex (rois anglais) pour le trône d’Angleterre trouve finalement une fin avec le débarquement du Normand Guillaume qui conquiert l’Angleterre en 1066. Je vous passe les détails de cette période très troublée car, de 1013 (invasion de l’Angleterre par Sven) à l’arrivée de Guillaume, qui prend le pouvoir en 1066, on a 50 années extrêmement troubles où la dynastie de Jelling et celle de Wessex se déchirent pour le trône d’Angleterre. Ceci peut se résumer de la façon suivante : sur le trône d’Angleterre, nous avons :
- De 924 à 1013, donc d’ Æthelstan à Æthelred le Malavisé : la maison de Wessex.
NB : date de départ : 924 car c’est la première fois qu’un roi du Wessex prend le titre de « roi des Anglais », donc qu’on peut parler de « trône » ou de « royaume » d’Angleterre – ou plutôt, à l’époque, « des Anglais ». Mais avant cela, nous avons bien sûr bien d’autres ascendants de la maison Wessex (Alfred, tout ça…) ! Ils sont alors uniquement à la tête du Wessex et du sud de l’Angleterre (et non héritiers du « trône d’Angleterre ») et investis de la mission de bouter les Danois hors du pays. La conscience nationale anglaise émerge avec les hostilités vikings à répétition et la volonté de s’unir contre l’envahisseur…
- De 1013 à 1014: maison de Jelling
Règne de Sven, très court, en Angleterre : il a à peine le temps de s’imposer comme roi des Anglais (en plus d’être roi du Danemark et de Norvège, on l’a vu), qu’il meurt.
- De 1014 à 1016 : maison de Wessex
Æthelred le Malavisé (qui n’est pas mort mais a fui devant Sven !) essaie de profiter de sa mort pour être restauré. Mais il meurt sous les coups de Knut, le fils de Sven, dès 1016… Quant à son fils, Edmond, il ne règne que quelques mois (d’avril à novembre 1016), avant de mourir à son tour.
- De 1016 à 1042 : maison de Jelling
Knut, fils de Sven, règne sur la totalité de l’Angleterre à la mort d’Edmond. Il hérite ensuite des royaumes de Danemark et de Norvège. Ses deux fils Harold et Hardeknut lui succèdent (non sans s’être tiré dans les pattes mutuellement… je passe…)
- De 1042 à 1066 : maison de Wessex
Elle profite de ce que Hardeknut meurt sans descendance pour reprendre le pouvoir. On a successivement les règnes d’Edouard le Confesseur (fils d’Æthelred le Malavisé), puis d’Harold Godwinson, son beau-frère.
Et c’est là que ça se corse : si vous vous y connaissez un peu en matière de droits de succession (dynastiques, j’entends !), vous me direz : mais qu’est-ce qu’un beau-frère vient hériter d’un royaume ?
C’est là que le bât blesse : si le dernier roi de la maison Wessex est dit « le Confesseur », on se doute qu’il est mort sans héritier. Résultat (classique) : une crise de succession.
Pour faire simple : chacun a des arguments pour revendiquer le trône d’Angleterre :
- Harold Godwinson, comte de Wessex et beau-frère du défunt, élu par les nobles anglais ;
- Guillaume de Normandie, petit-cousin d’Edouard le Confesseur (mais oui ! puisque son grand-père était le frère de la mère d’Edouard, 2e épouse d’ Æthelred, voyons !) et héritier désigné par celui-ci selon ses dires… ;
- et même Harald Hardrada, roi de Norvège, qui avance qu’un accord avait été conclu au niveau de la génération antérieure (celle d’Hardeknut), le désignant comme successeur si Hardeknut mourait sans héritier…
En attendant, sachez juste qu’après avoir essuyé une tentative d’invasion de la part du roi de Norvège (Harald Hardrada, qui meurt au cours de la bataille – défaite cuisante pour les Norvégiens), Harold Godwinson trace au sud et tente également de refouler les Normands de Guillaume qui déferlent depuis la Manche (cf. la tapisserie de Bayeux).
L’enchevêtrement des faits et fort compliqué dans la réalité, mais le résultat, on le connaît : Hastings, 1066, victoire de Guillaume, Harold est tué.
- Conséquence : de 1066 à 1154 : maison de Normandie
S’ouvre donc une nouvelle page de l’Histoire de l’Angleterre avec la conquête de Guillaume II de Normandie (un descendant viking, rappelons-le – #NormandEtFierdelEtre), alias Guillaume le Bâtard, alias Guillaume le Conquérant, alias Guillaume Ier d’Angleterre (ou plutôt William 1st !)
Mais c’est aussi une longue histoire… Alors… RV dans un prochain article !^^
Pour découvrir les romans mentionnés dans cet article, c’est ici (ils sont tous sur Amazon) :
- L’amour, la mer, le fer et le sang
- Pour l’amour d’une Sasunnach
- Alexander, 1er tome de la série “Passions Londoniennes”
- Jay, le deuxième tome de « Passions Londoniennes”
- James, le troisième tome
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Texte : (c) Aurélie Depraz
Image : Pixabay