L'écriture, l'édition & moi

Je réponds à vos questions – 1

Aujourd’hui, je vous propose de partager avec vous les réponses que je souhaitais donner à diverses questions qui m’ont été posées par deux lectrices avec qui je suis en contact sur Facebook : avec leur accord, j’ai décidé de partager ces réponses sur mon blog, me disant que ça pouvait en intéresser d’autres parmi vous ! ^^ A votre tour : si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser (en commentaire sous mes publications, en MP…) : je serai ravie d’y répondre (si je peux !^)

Questions de Caladhiel De Lallybroke

1 – Comment devient-on auteur ? Comment en vient-on à vouloir écrire ?

Ça commence fort ! La colle ! Quelle vaste question ! Comment répondre ?^^Je pense que je ne pourrai partager de façon certaine que mon propre parcours (et encore… « certaine »… une part de mystère, de chance et de magie demeure !) car il est probable qu’il y ait autant de façons de devenir auteur/écrivain/romancier qu’il y a… d’auteurs/écrivains/romanciers. J’imagine que certains ont toujours su que c’était leur voie ; que d’autres ont suivi des cours d’écriture comme ceux de Stephen King (des cours en ligne, dans des ateliers ou des clubs d’écriture…) ; que d’autres encore lisent des livres sur le sujet, s’inscrivent à des newsletters leur donnant des tuyaux ou visionnent tout un tas de vidéos youtube (il y en a !) avant de se lancer… Certains doivent faire une reconversion totale en milieu de vie, d’autres avoir voulu publier toute leur vie sans parvenir à sa lancer, d’autres encore avoir toujours eu ça en eux sans jamais trouver le temps entre leur vie pro et leur vie de famille…

Pour ma part, si j’ai toujours écrit (cf. ci-dessous le petit conte de quelques lignes écrit à 6 ans ½ et retrouvé par ma mère dans divers papiers de la maison de compagne normande de mes grands-parents l’été dernier) et si j’ai commencé (puis abandonné) la rédaction deux longs romans (des histoires d’amour, tiens donc !) à l’adolescence, je n’ai eu l’idée et l’envie « concrètes » de « devenir auteure » qu’à 29 ans, presque 30, au cours de l’été 2017… Une idée qui s’est brusquement imposée à moi, après des années à me chercher, à être en quête de ma « voie », que je savais être là, quelque part, tapie dans l’ombre, à m’attendre, mais sans jamais mettre le doigt dessus. Petite rétrospective…

A 6 ans 1/2, visiblement (d’après le travail quasi « archéologique » mené par ma mère), j’écris ce petit conte que j’avais complètement oublié (peut-être même plusieurs de la même veine, du coup ?) :

Mignon, non ? Bon, heureusement, j’ai un peu progressé en orthographe depuis 🙂

A la même époque (l’été suivant a priori), ma grand-mère me met dans les mains Les malheurs de Sophie de la Comtesse de Ségur, le premier (de mémoire) vrai roman que je dévore, suivi des Petites Filles modèles. Oui, oui, c’est moi, là ! ^^

A partir de là, et jusqu’à mes 14 ans, je suis une lectrice compulsive. Je dévore des collections entières (les « Fantômette », le « Club des Cinq », les « Alice », les « Peur Bleue », les « Chair de Poule », les « Arsène Lupin », les Agatha Christie…) je suis particulièrement friande de romans policiers. En primaire, je passe mes récréations à lire à la bibliothèque ; j’emprunte un livre par jour, je le rends le lendemain, en emprunte un autre, dévore une BD par récré… Bref. Au collège, je continue de passer mes récrés au CDI, mais pour m’avancer dans mes devoirs et être plus libre de mes activités en tous genres de retour chez moi. Coup de foudre pour les deux tomes du Comte de Monte-Cristo et Le mystère de la Chambre jaune au collège, pour Les Semailles et les Moissons d’Henri Troyat au lycée…

Brusque coup d’arrêt avec le lycée puis la prépa littéraire (hypokhâgne) où je lis tellement dans le cadre de mes études (littérature française, étrangère, latine, cours, synthèses, philo, textes, recherches…) que j’en sors écœurée de la lecture et de tout effort intellectuel : c’est le burn-out, la dépression et je cesse toute activité intellectuelle pendant plusieurs années (y compris, donc, bien sûr, mes études) pour me tourner vers des activités exclusivement physiques et corporelles (danse, sport, photographie…)

Je ne lis pour ainsi dire aucun roman pendant une décennie.

Je ne cesse cependant jamais d’écrire et d’adorer l’Histoire : adolescente, j’écris l’ébauche de deux romans (dont une romance historique se déroulant au cœur du XIIe s. champenois – je n’avais pourtant alors jamais mis les pieds en Champagne…), de très nombreux poèmes (essentiellement d’amour, mais pas que) et tiens une multitude de journaux intimes successifs. Je nourris également de très abondantes correspondances avec mes grands-parents, une « grande sœur par adoption » de 9 ans mon aînée, mon grand-oncle maternel (ancien docteur ès lettres devenu depuis peu… le correcteur de mes romans !^^) etc. Vivant en expatriation de mes 8 à 15 ans, c’est moi qui suis la déléguée aux correspondances familiales : j’envoie toutes les lettres & cartes postales de Noël et de véritables romans-fleuves de « news » en tout genre à la famille…

Plus tard, lorsque je cesse toute activité littéraire, je n’en garde pas moins de nombreux réflexes trahissant mes penchants naturels, toujours bien présents : alors que je danse 15 à 20h par semaine et pratique allègrement 7 danses latines, le rock et fricote brièvement avec le tango, je me retrace, pour moi seule, l’historique des danses latines (et des danses swing, tant qu’on y est !), des origines à nos jours. Quand je reprends mes études pour finalement atterrir dans l’événementiel œnologique, je me fais l’Histoire du vin à Bordeaux, comme ça, pour le plaisir et peut-être, qui sait, en dériver un concept touristique.

Après 6 années de psychothérapie (eh oui, ça marque, un crash à 18 ans !), je me lance à fond dans le développement personnel pour résoudre toutes sortes de problématiques me tenant à cœur – dont celle de trouver ma « voie ». J’aime bien toutes les activités lucratives auxquelles je m’adonne, mais… je sens bien que l’œnotourisme, l’enseignement, les cours divers et variés, quelques menus travaux de traduction… ce n’est pas vraiment « moi ». Pas à 100%. Alors, je me cherche.

Je me cherche activement pendant 3 ans. 3 ans de séminaires, de formations, de stages, de WE où je touche à à peu près tout et n’importe quoi, du chamanique à la psychologie jungienne, de la PNL à l’ennéagramme, de la neurosémantique à des programmes anglo-saxons, de la spirale dynamique à la philo, du coaching à la sophrologie etc. Partout, tout le temps, c’est cahier et stylo à la main et des tartines de prises de notes. Je suis incapable de me rendre à la moindre conférence ou au moindre atelier sans gribouiller tout un tas de notes de façon très appliquée (mon petit côté scolaire). Je fais des recherches sur le développement durable, la consomm’action, l’éco-citoyenneté ? Je ponds des classeurs entiers de synthèses, de notes et de tableaux. Je m’intéresse à l’esclavage à Bordeaux (Histoire, quand tu nous tiens…) ? Je rédige un aide-mémoire, des fascicules… Je visite un pays, une capitale ? Je fais un album photo criblé d’infos, de points historiques, de notes et d’anecdotes… Bref. Vous voyez le topo. Et pendant tout ce temps, ma mère me relance, de temps en temps : « tu devrais reprendre un peu de lecture plaisir… lire un roman… Pas des lectures « travail », juste des lectures « loisir »… » Mais, malheureusement, depuis l’hypokhâgne, « lecture » ne rime plus avec « plaisir » dans mon cœur…

Je butine donc à droite à gauche, je me livre à de longues séances d’introspection, je progresse, je mûris, j’évolue, je cultive plusieurs activités pros à la fois mais… à aucun moment, un sens profond de ce que je veux VRAIMENT faire de ce penchant systématique et quasi inné pour l’écriture n’apparaît. Des indices pointent régulièrement le bout de leur nez, mais rien de très précis. On me dit souvent : « tu devrais écrire » ; « pourquoi tu n’écris pas ? » etc. Ce à quoi je réponds : « Oui, mais quoi ? » Le souvenir de mes romans policiers préférés ne m’inspire absolument pas le moindre scénario et je crois que l’idée même d’être publiée un jour pour un roman ne me traverse jamais l’esprit. Quand je pense à publication, je pense alors plutôt à des fascicules pédagogiques, des essais, des ouvrages plus techniques… (avec les principaux réflexes que mes études m’ont laissé : dissertations, synthèses, analyses… mais pas « création », « imagination » et « romanesque » !)

Jusqu’à ce que… miracle… Au détour d’une boîte à livre, dans un village de l’Entre-deux-Mers, sur la place d’une église : quelques romances historiques qui traînent. Du J’ai Lu, du Harlequin, du Barbara Cartland…Des 4e de couv qui me tentent… des petits formats… rapides à lire… des histoires d’amour ? de l’Histoire ? J’adore ! Allons-y !

Et là, en pleine lecture de l’un de ces tout premiers titres me réconciliant avec la lecture-détente… le coup de cœur. Le déclic. Je me tourne vers mon compagnon et je m’exclame : « (Purée) mais c’est EXACTEMENT ça que je pourrais écrire ! »

Un mois plus tard, je commençais mes recherches pour mon premier roman, Pour l’amour d’une Sasunnach.

6 semaines encore après, j’attaquais sa rédaction.

6 mois plus tard, je le publiais sur Amazon, après en avoir écrit deux autres.

J’avais trouvé mon autoroute, j’étais lancée, pied au plancher.

Alors, que te répondre à « Comment devient-on auteur ? », Caladhiel ?:) Dans mon cas, devrais-je répondre « par chance » ? « par hasard » ? « après m’être longuement cherchée » ? « parce que c’était écrit » ?

Je repense à plusieurs personnes qui, quand je leur ai annoncé que j’avais écrit (ou publié, pour d’autres) mon premier roman, se sont cantonnées à dire : « ENFIN ??? » et à te faire comprendre que, pour elles… ça a toujours été évident qu’elle était là, ma voie (une camarade de lycée, par exemple). Et moi, j’ai mis 30 ans à me trouver (au collège, au lycée, même pendant mes études, je n’ai jamais été très bien fixée sur ce que je voulais faire. Forcément, dans les métiers qu’on te propose dans les brochures des grandes écoles ou chez les conseillers d’orientation, il y a rarement « romancière » ! Alors, j’adorais l’Histoire, mais de là à faire une thèse ou devenir prof au collège… ou même en université… bof. Pas moi à 100%. J’adorais écrire des notes, des synthèses, mais ayant arrêté de lire dès le lycée, il était peu probable que je trouve l’inspiration sans me plonger moi-même régulièrement dans des imaginaires romanesques d’autres auteurs – ou que j’aie même l’idée d’écrire un roman ! J’aimais les langues, enseigner, j’avais d’innombrables passions mais… rien de décisif. Jusqu’à tenir entre mes mains l’objet même que j’aurais été capable de créer – je le sentais au fond de moi – : une romance historique ! Et là, déclic !

Mais bien des auteurs se trouvent plus tôt. D’autres, plus tard. Il y a probablement autant de parcours et d’aléas que d’auteurs et de façons d’écrire.

Une forte probabilité cependant : on ne devient pas – je pense – auteur sans être soi-même lecteur… (en tout cas, si je l’avais entendu maintes fois, dans mon cas, ça s’est vérifié ! c’est en relisant après quasiment 10 ans d’abstinence que j’ai eu le déclic pour écrire !) Mais… à toute règle il y a des exceptions, je suppose !

Je suis bien consciente que cette réponse en soi ne t’aide pas beaucoup si tu cherches toi-même à écrire et à coucher sur le papier une histoire qui viendrait de ton imaginaire, Caladhiel. Dans ce cas, je pense que je ne peux que te conseiller de te lancer, d’écrire sans trop réfléchir, de passer le cap, de commencer une première scène, un premier chapitre, puis un autre, de te faire confiance, d’avoir confiance en la vie, de te laisser mener par ton inspiration, d’avancer dans ton histoire sans te soucier ni de la longueur, ni de l’accueil du public (c’est ce que j’ai fait), ni de comment le publier ensuite, ni des débouchés, ni de ce qu’untel ou unetelle en pensera… Ni de comment tes proches te jugeront, ni de quelle maison d’édition pourrait bien en vouloir, ni de si ton histoire rencontrera son public, ni de si tu as le talent etc. Lance-toi juste : et une fois que ton roman sera fini, tu verras le reste ! Mais ce ne sont là que des centaines de questions et de peurs totalement inhibitrices qui ne peuvent que te freiner et t’empêcher de créer si tu t’y attaches en amont !

2 – Comment fait-on quand on n’a aucune idée de comment faire un livre ou imaginer une histoire qui tienne sur des centaines de pages ? Comment trouve-t-on les bons personnages/lieux etc. pour rendre un récit attractif ?

Ben tu vois, moi, quand je me suis lancée dans la rédaction de Pour l’amour d’une Sasunnach, je n’avais aucune idée de :

  • La longueur qu’il ferait
  • Combien de temps ça me prendrait (je pensais au minimum 6-10 mois, peut-être plusieurs années… car les quelques références que j’avais, c’était ça !)
  • Si j’aurais des trous, des problèmes de « page blanche » certains matins (j’en avais un peu peur)
  • Si j’irais au bout
  • Si je me découragerais
  • Si je serais publiée
  • Si ce serait aimé
  • Si la structure serait correcte, si l’intrigue tiendrait la route
  • Etc

J’ai décidé de mettre mes œillères, de foncer droit dans mon petit tunnel, de me concentrer sur ce que j’avais envie, MOI, d’écrire, pour MOI, de ME faire plaisir… et de faire confiance au processus, à la vie, à l’univers, quoi. Et à moi, un peu, accessoirement^^

Ne surtout pas se soucier de la longueur, je dirais – surtout au début ! – : il existe de tout, des nouvelles, des contes, des romans-fleuves, des sagas à n’en plus finir, des novelas… Mes romans sont relativement courts, c’est ce qu’on appelle des romans sériels. Mais c’est – pour l’instant – le format qui me convient et me correspond. Le format qui me permet de tenir – à mon sens – mon suspense et mon intrigue jusqu’au bout et d’écrire d’une traite, d’un seul souffle (j’en parlerai plus longuement dans d’autres articles). Je crois d’ailleurs qu’il est souvent recommandé, pour un premier roman, de viser plutôt court, pour démultiplier ses chances :

  • D’une, de le finir, d’en venir à bout… d’éviter le découragement… d’éviter de se noyer…
  • De deux, de le faire publier (eh oui !)

Sans compter qu’il est beaucoup plus facile de se relire, de se corriger et de remanier son texte quand on n’est pas dans une saga de 3000 pages ! Donc ne te soucie pas de noircir « des centaines de pages » : ton histoire occupera l’espace qu’elle occupera, telle qu’elle est, un point c’est tout ! 🙂 Combien ai-je lu (depuis un an et demi, maintenant^^) de romans à rallonge qui auraient mieux fait de se dispenser des 20 à 30 derniers % de leurs interminables péripéties qui finissaient par diluer (à mon goût) l’intensité romanesque ?

Sans compter aussi que l’espace qu’occupera ton texte sur Word n’a rien à voir avec ce qu’il occupera dans un roman format poche ! Quand j’ai mis son point final à mon premier roman, j’étais bien embêtée, car je n’avais strictement aucune idée de ce qu’il représenterait en format poche j’avais un manuscrit avec feuilles A4 !). Je n’ai eu l’info que plus tard, mais j’ai bien veillé à ne pas m’en soucier pendant l’écriture, sinon, cela m’aurait très probablement bloquée.

Quant aux personnages, lieux et contextes permettant de faire un récit attractif… je pense que, s’il y a bien sûr des « habitudes » (par exemple, les romances historiques aiment bien les Vikings, les Highlanders, l’époque victorienne etc. – cf. mes 3 articles sur les différents contextes de la romance historique, sur ce blog également), il faut absolument et avant tout écrire à propos de sujets qui te plaisent, qui t’attirent TOI, qui TE transportent, qui TE font vibrer. Mes deux premiers romans entrent « dans le moule », je dirais, parce que, coup de bol, j’adore l’Ecosse et la Scandinavie. Mais mon 3e roman – à paraître au printemps – se passe dans la France médiévale des ducs d’Aquitaine et des Comtes de Champagne. Un contexte (: la France médiévale) absolument absent de la romance historique traditionnelle à l’anglo-saxonne ! Un autre scénario auquel j’ai très, très envie de donner le jour concerne les mines de charbon du nord de la France au XIXe s. (contexte à la Zola, Germinal, quoi). Pour une romance, oui, oui, madame !^^ Avec une romance américaine en mode ranch, je reviens dans les clous. Mais avec une romance australienne au temps de la colonisation, ou une romance en France pendant la 2e Guerre Mondiale, j’en sors de nouveau !^^ Seul fil rouge : ce sont des contextes qui me font vibrer MOI et dans lesquels je sais que je vais écrire avec toute ma PASSION et ma fougue. Et c’est ça qui – je pense – est à même de séduire ton public et d’être attractif : que tu sois tellement passionnée toi que tu rendras n’importe quel contexte/type de personnages attrayants. Bon, évidemment, pour se simplifier la vie, on peut éviter quelques extrêmes comme de vouloir avoir pour héros de romance un psychopathe fini (dur dur de rendre un sociopathe sexy !) ou pour héros de polar et enquêteur central un parfait imbécile (sauf pour une comédie/parodie, bien sûr) ! Mais… ça peut aussi être un défi à relever !^^

Donc, je dirais que, de mon côté, j’écris AVANT TOUT ce que J’AI ENVIE d’écrire, en fonction de ce que j’aime, des recherches que j’ai envie de mener, des contextes et types de héros que j’ai envie de mettre en scène etc. J’espère que ça plaira, bien sûr ! Mais je pense que la passion avec laquelle on traite son sujet fait des miracles, quels que soient l’époque ou les choix de base ! Donc : comment choisir ses personnages etc pour qu’ils soient attractifs ? En choisissant des personnages dont tu es toi-même amoureuse !

 

Questions d’Emma

1 – Vous écrivez depuis longtemps ?

Ah : voici une réponse rapide et facile, puisque j’ai déjà tout dit dans ma réponse à la première question de Caladhiel !^^ Oui et non, donc :

  • oui, j’écris depuis longtemps, puisque j’écris depuis toujours (poèmes, contes, synthèses, ébauches de romans, correspondances, journaux intimes…) et que mon appart est rempli d’archives, de classeurs, de recherches, d’analyses, d’essais, de pensées, d’articles, de cours sortis de mes blanches mains… (mais que je n’ai jamais utilisés que dans le cadre des cours particuliers que je prodigue en français/philo/langues etc).
  • Et non, car je n’ai commencé à écrire mon 1er roman publié qu’en novembre 2017 🙂

2 – Pourquoi de la romance historique ?

Encore une fois, quelques éléments de réponse sont déjà distillés dans ma première réponse à Caladhiel (que je t’invite donc à lire ! :))

Mais pour faire simple : l’Histoire est, avec le français et les langues étrangères, ma matière préférée depuis le CE2. Je suis très, très tournée vers le passé, aussi bien le mien que celui de l’humanité. Au primaire, j’étais passionnée de mythologie grecque. Les Amérindiens ont toujours eu une place de choix dans mon cœur… j’adorais la BD Viking Thorgal… Au lycée, mes films préférés étaient les films historiques incluant – souvent – une belle histoire d’amour ou, en tout cas, beaucoup d’émotions (Braveheart, Pearl Harbour, Stalingrad, le Patriote…) etc.

Et, par ailleurs, je suis une grande amoureuse de l’Amour.

Quand, à l’été 2017, j’ai lu ma première romance historique, qui concentrait tout ce que j’aimais, ça a été le coup de foudre, et j’ai su que c’était cela que je pouvais/voulais écrire. Je n’écrirai probablement pas que cela car j’ai déjà d’autres idées pour l’avenir, mais il y a bien encore 10 scénarios de romance historique que j’aimerais explorer et coucher sur le papier…^^ Et d’ici à ce que je les aie tous écrits… il y en a sûrement d’autres qui auront émergé !^^

 

Texte : © Aurélie Depraz
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2 thoughts on “Je réponds à vos questions – 1

  1. Bonjour , ami de Serge qui a contribué à votre couverture , j’ai mis un avis coup de cœur sur mon blog. Allez le voir et vous pouvez rajouter quelque commentaire par le biais de notre messagerie.
    Peut-on publier également la photo de couverture?

    1. Bonjour et merci pour ce commentaire !
      Vous pouvez bien sûr utiliser la photo de couverture !:)
      Je suis allée voir votre « coup de cœur » et vous en remercie grandement : je suis ravie que ce roman vous ait plu !:)
      Au plaisir d’échanger avec vous,
      Aurélie

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