L'écriture, l'édition & moi

Petite enquête : mes lecteurs, qui sont-ils ?

Ma toute petite ancienneté sur les réseaux sociaux (depuis mes débuts dans l’édition, c’est-à-dire il y a 20 mois) et mes quelques premières séances de dédicaces m’ont permis, petit à petit, de cerner le profil et les centres d’intérêt des différents types de lecteurs qui finissent par lire un ou plusieurs de mes livres… Les résultats sont logiques, mais toujours intéressants à confirmer !

Voici donc les divers types de lecteurs…

… que j’ai été amenée à rencontrer et avec qui j’ai peu à peu tissé des liens (ordre aléatoire)

1 – les Fans de romances historiques (of course), toutes époques confondues : en somme, les spécialistes du genre !^^

2 – les Amoureux de l’Ecosse (sous toutes ses formes) : ceux qui aiment ce pays, ses coutumes, ses paysages, son Histoire ; qui y sont allés (ou qui en rêvent), qui aiment les lochs et les Highlands, le son de la cornemuse, l’accent et la chaleur des Ecossais… bref, qui aiment tout de l’Ecosse. Certains y achètent même des terres ou un titre de « laird » !^^ J’inclus ici les fans de la série « Outlander », of course…

3 – les Amoureux des univers et cultures celtiques en général (Bretagne, Irlande, Ecosse…)

4 – les Fans de Vikings… (de la série, bien sûr, mais aussi – et surtout – de cette civilisation dans son ensemble…), des pays scandinaves et des univers nordiques

5 – les Fans du Moyen-Age dans son ensemble (en Occident du moins)

6 – les Fans de romans historiques (catégorie plus générale que la n°1, la romance historique étant un sous-genre, in fine, tant du genre de la « Romance » que de celui du « Roman Historique »)

7 – les Fans d’Histoire en général

8 – les Fans de l’Histoire de France en particulier (pour Indomptable Aquitaine

8 – les Bordelais, Girondins et Aquitains (et même quelques champenois !!) amoureux de leur belle région, bien sûr (pour Indomptable Aquitaine) : soyons fier de notre beau pays !^^

9 – les lecteurs engagés qui veulent encourager l’autoédition (rares, bien sûr)

10 – les lecteurs qui tentent l’aventure pour le plaisir de soutenir un auteur local (archi-rares aussi mais il y en a bien deux ou trois, c’est parfois un critère décisif en dédicace !! ^^)

11 – les lecteurs généralistes, touche-à-tout et curieux, enfin, bien sûr : qui sont ouverts à la nouveauté, aux nouveaux auteurs, à de l’historique de temps en temps…

12 – ceux qui tentent l’aventure en dédicace quel que soit leur profil… parce que j’ai une bonne tête ! lol (ou, plutôt, parce que mon enthousiasme et ma passion sont contagieux, paraît-il 😉)

13 – ceux qui sont amoureux de la Norvège (pour Comme une aurore dans la brume) / qui sont récemment allés en Norvège / qui planifient un voyage en Norvège / qui ont un fils ou une fille qui y est allé en vacances / qui ont un lieu avec l’Islande. Bizarrement, je ne rencontre la même chose pour le Danemark.

14 – les Amoureux de Londres / de l’Angleterre (Pour Alexander et, je l’espère les tomes 2 et 3 à paraître de la série « Passions Londoniennes »)

15 – les Amoureux de Jane Austen ! (Pour Alexander et, je l’espère les tomes 2 et 3 à paraître de la série « Passions Londoniennes »)

16 – si vous appartenez à une autre « catégorie » de lecteurs… surtout, dites-moi ! je suis curieuse !

Les « RCI » : Réfractaires Clairement Identifiés

1 – les lecteurs exclusifs de polars

2 – les lecteurs exclusifs de fantasy ou de fantastique (même si le médiéval est un univers éminemment proche de celui de la fantasy, nous sommes d’accord, puisque le merveilleux y puise l’essentiel de son imaginaire et de ses idées… 😉 – je vous renvoie aux créations « tolkieniennes » par exemple – Le Seigneur des Anneaux en tête – d’un côté… et aux sagas islandaises/mythes, créatures et dieux vikings de l’autre !!! Vous m’en direz des nouvelles !!!^^)

3 – ceux qui snobent la littérature « de genre » (polars, romances, fantasy, science-fiction, fantastique…) au profit seul de la littérature dite « blanche » ou « générale » (si supérieure, n’est-ce pas ^^)

4 – ceux qui grimacent (voire semblent chercher les toilettes… oui, oui, ça va jusque-là…) dès que le mot « amour » (i.e « romance ») ou équivalent a le malheur (ou la sottise !!) de franchir la barrière de mes lèvres… Quelle tristesse ! Qu’ont-ils bien pu lire dans le passé (si tant est qu’ils aient déjà lu une romance) ou à quoi leur vie peut-elle bien ressembler pour justifier une telle aversion pour le thème de l’amour et du désir (aversion affichée sous la forme de mépris, parce que ça fait plus smart quand même, et parce que se placer en position de supériorité, c’est bien plus confortable que de paraître avoir un « problème » avec les belles histoires d’amour !^^) Intéressant et à mentionner tout de même : ce sont plutôt certaines femmes qui se plaisent à afficher si ouvertement leur mépris pour l’amour sous cette forme en littérature. Pour ce qui est des hommes, c’est plus souvent avec le sourire, sans grande condescendance… et plutôt dans le cadre du point n°9 ci-dessous !

5 – les lectrices (parce que bon, là, je pense qu’on peut se permettre le féminin sans être attaqué(e) pour sexisme ou discrimination outranciers…) de new romance (i.e romance contemporaine : de nos jours) et de feel good exclusivement, que l’historique effraie ou n’attire pas le moins du monde (peur de ne pas s’identifier aux personnages, peu de goût pour le passé…)

6 – les lecteurs qui affectionnent plusieurs genres (polars, fantastique, litté générale…) … mais détestent l’Histoire !!! Misère ! Bon, ceux-là, parfois, il est possible de les convaincre et de les « récupérer » si leur dégoût n’est pas trop profondément ancré (prof merdique-tyrannique dans l’enfance ou au lycée ?)

7 – ceux qui aiment l’Histoire… mais pas le Moyen-Age !! Idem : il est parfois possible de leur montrer que cette période souffre de nombreuses étiquettes péjoratives (obscurantisme, excès religieux, violence…) et de l’impact de nombreux clichés (que le nom même de « Moyen-Age », inventé à la Renaissance et délibérément négatif, n’aide pas à surmonter !) et de leur faire tenter l’aventure…

8 – bon, je mentionne ce « cas » parce que j’y ai eu affaire (tout de même !) deux fois… et que j’essaie d’être exhaustive : les lecteurs/lectrices qui ne lisent… qu’à la 1ere personne… et au présent de l’indicatif !! Et qui affirment ne pas pouvoir s’identifier si c’est à la 3e personne et au passé simple… La première fois que j’ai lu cela sur internet, j’étais scotchée !^^

9 – certains hommes qui ont peur de paraître attaqués dans leur virilité si on les surprenait à lire un « roman d’amour » ; mais si c’est présenté comme un « roman historique » et si la couverture ne leur semble pas trop explicite, ça passe !^^

10 – autres cas, bien sûr : comme le cas de cette lectrice rencontrée à Cultura qui m’a dit adorer le Moyen-Age… mais ne lire que des romans en vieux français !!!! (Chrétien de Troyes etc). Ah oui ! Ou encore cette autre lectrice qui me disait ne pas lire de « romans historiques », mais seulement les grands auteurs du XIXe… 😊

Dernier point : oui, je suis lue à 90% par des femmes

…et ce pour ce pour de multiples raisons… qui s’entrecroisent et se cumulent :

  • Tout d’abord, les femmes lisent plus que les hommes. C’est bien connu, la majorité des lecteurs… sont des lectrices (tous genres confondus) ; évidemment, dans certains genres précis, les hommes seront majoritaires… ou, du moins, très présents ! (polars en tête). Mais dans l’ensemble, d’un point de vue quantitatif, les femmes lisent beaucoup plus (je parle de fiction, de lectures-plaisir : il n’est bien sûr point ici question de lectures professionnelles, techniques, médicales, scientifiques, économiques, académiques ou autres !)
  • Ceux de mes lecteurs qui me découvrent via leur passion pour la série « Outlander » (public ultra-féminin) sont des lectrices (j’oserais affirmer un 100%, pour le coup, ou en 99.99%, si vous voulez) : donc en ce qui concerne mes deux romances écossaises, le lectorat est encore plus majoritairement féminin !
  • Evidemment, je vous épargne de développer le cliché « romans d’amour = public largement féminin », puisqu’il est vrai (même si on trouve bien sûr – et heureusement pour moi, en l’occurrence – des hommes qui en lisent aussi ; c’est juste beaucoup plus rare, et probablement aussi beaucoup plus rarement « avoué »)

Ça « s’équilibre » davantage (même si mon lectorat reste très majoritairement féminin) pour ce qui est :

  • Des univers vikings (beaucoup de fans de univers et de la série « Vikings » sont de sexe masculin)
  • De l’Aquitaine (en dédicace, nombre de Girondins pure souche m’ont acheté Indomptable Aquitaine pour leur père, par exemple)

Pour l’univers d’Alexander (Régence, Angleterre…) le public sera très probablement plutôt féminin (sauf pour ce qui est de mes « habitués » ^^) mais je n’ai pas encore de recul !

Voilà pour ma petite enquête ^^

A très bientôt

Aurélie

4 thoughts on “Petite enquête : mes lecteurs, qui sont-ils ?

  1. Bravo pour la qualité de vos romans et de votre site ! J’espère que vous trouverez votre public et continuerez à écrire de si beaux livres, si bien écrits et bien documentés.
    Merci et à bientôt
    Camille

    1. Un grand merci Camille, pour ce commentaire et pour votre mail ! 🙂 Je compte bien continuer sur ma lancée, en espérant que l’inspiration reste au rendez-vous ! 🙂
      A très bientôt j’espère !

  2. Bonjour Aurélie,
    Je vous ai découverte en début d’année et j’ai adoré tous vos livres.
    J’aime votre style d’écriture. On a l’impression de vivre soit-même l’histoire, cela paraît si réel.
    Je trouve aussi que votre site est vraiment bien, il donne beaucoup d’informations.
    J’attends vos prochains livres avec impatience et en particulier « JAMES » le dernier tome des « Passions Londoniennes » !!!
    Merci pour toutes ces heures de bonheur.
    Hélène

    1. Ah, que ce message me fait plaisir ! Un grand merci Hélène pour ce retour !
      « James » prévu… pour fin juin ! L’été sera bon !^^
      Merci pour votre enthousiasme et… RV à l’automne pour un 9e voyage dans le temps ! ^^

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