1 – Je dois mon amour à l’histoire-géo à mon prof de CE2, à Abu Dhabi, qui nous imitait les hommes de Cro-Magnon devant le tableau… Grimpait-il même sur les tables en imitant des singes ou est-ce le fruit de mon imagination débordante ?
2 – Le prof le plus drôle que j’aie jamais eu était mon prof de collège d’Histoire-géo (comment ne pas aimer l’Histoire, après cela ???)… à Bangkok !
3 – Le premier roman que ma grand-mère m’ait mis entre les mains à 7 ans : Les malheurs de Sophie
4 – Mon premier grand coup de cœur littéraire : Le comte de Monte-Cristo, 1er tome lu une première fois à 11 ans, puis 1er et 2e tomes à 14 ans, si je ne me trompe…
5 – De mes 8 à 12 ans, j’enchaîne une quantité de lectures de romans policiers et de romans « Chair de poule » faramineuse. J’en lis souvent un par jour que j’emprunte et rends à la bibliothèque de l’école…
6 – Mon coup de cœur majeur en termes de romans policiers : Le mystère de la chambre jaune, indétrônable.
7 – Mes BD préférées à cette époque (après, j’ai tout bêtement cessé d’en lire !) : Yakari et Thorgal. Et je suis folle des Amérindiens tout comme des civilisations nordiques. Logique ! Outre les 5 ou 6 romances au total que je compte placer chez nos différents voisins scandinaves, il est fort, fort probable que j’écrive un jour une romance mettant en scène un ou plusieurs peuples d’Indiens d’Amérique…
8 – A 14-15 ans, j’ai commencé deux grands romans, que je n’ai jamais finis… Le 1er était une romance young adult qui se déroulait dans un chalet en montagne. Le 2nd… était une romance historique… qui se déroulait dans les campagnes et châteaux de Champagne-Ardenne (une région où je n’ai jamais mis les pieds !) au Moyen-Age ! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Au passage… ça en vous rappelle pas mon roman n°3 ? Eh oui ! Bon l’idée de scénario de mon adolescence a bien sûr été transformée… mais j’ai utilisé plusieurs recherches que j’avais menées à l’époque (j’avais bien sûr gardé le manuscrit – un VRAI manuscrit, à l’époque, écrit en pattes de mouche ! – et le gros dossier de recherches sur les champignons, arbres, essences florales, fromages…) et me suis replongée dans l’ambiance d’origine ! Comme quoi un projet vieux de plus de 15 ans peut parfois voir le jour à retardement !
9 – Tant au primaire qu’au collège ou au lycée, j’ai passé l’immense majorité des mes récréations au CDI, en véritable petit rat de bibliothèque !
10 – A l’adolescence, déjà, mes films préférés étaient des films historiques, souvent mêlés d’une forte histoire d’amour : The Patriot, Stalingrad, Pearl Harbor…
11 – A 15 ans, coup de cœur avec ma meilleure amie de l’époque pour Orgueil et Préjugés, version film avec Keira Knightley et Matthew MacFadyen. Nous l’avons regardé 3 fois dans la même journée…
12 – J’ai fait une prépa littéraire (hypokhâgne). Une dépression sévère m’a contrainte à arrêter mes études et j’ai ensuite refusé de reprendre pendant plusieurs années… pour ne redécouvrir le plaisir de la lecture… qu’à 29 ans !
13 – Lorsque j’ai repris mes études, j’ai commencé par un DEUG d’Histoire, une licence d’Anthropologie et plusieurs diplômes et certificats de langues. Mes matières préférées étaient toujours là.
14 – J’ai découvert la romance historique grâce aux boîtes à livres des rues de Bordeaux…
15 – Quand je commence un roman, plus rien d’autre n’existe, j’écris seule, d’une traite, dans le silence total, sans musique et sans interruption, jusqu’à 15h par jour, au beau milieu de la nuit, sans me recoucher, dès que j’ouvre un œil et toute la journée non-stop, pendant 8 à 12 jours. Enfin, c’est ainsi que j’ai écrit mes 6 premiers romans. J’espère que l’écriture des prochains se fera… de la même façon !
16 – J’ai une vingtaine de scénarios en attente, que je n’ai qu’une envie : écrire là tout de suite ! A chaque nouvelle phase de recherches et d’écriture, mon grand dilemme est : par lequel je continue ? (en somme, je ne suis pas près de vous abandonner !)
17 – A chaque roman que j’écris, 3 nouveaux scénarios me viennent en tête et se pressent à la porte de mon inspiration. Les remettre à plus tard est un déchirement !
18 – La publication de mon premier roman m’a valu de renouer avec une grande amie de mon année de seconde. Nous avons décidé de nous appeler après 15 ans de silence et de chemins de vie divergents, et sa première phrase lorsque nous avons abordé le sujet a été : « Et il t’a fallu tout le temps pour t’y mettre ? J’aurais pu te le dire dès la seconde que tu étais faite pour ça ! »
19 – Au moment de la rédaction et/ou de la publication de mon premier roman, 5 personnes de mon passé (avec qui je n’avais jamais évoqué cette possibilité !) ont ressurgi pour me dire : « je savais que tu le ferais un jour ».
20 – Quand j’ai eu le déclic pour ma première idée de roman, durant l’été 2017, j’ai trépigné d’impatience jusqu’à avoir le moment propice pour commencer mes recherches sur l’Ecosse et me mettre à sa rédaction. Les mots sont sortis avec une fulgurance… volcanique. C’était comme si tout mon être me criait : « Bon sang, ça fait 30 ans que j’attends ça ! T’en as mis, du temps ! » En 4 mois, j’avais écrit mes 3 premiers romans. J’étais prête à écrire les 6 suivants (j’avais déjà les contextes et grandes lignes des scénarios), mais je me suis astreinte à passer à l’édition avant d’en pondre 15 et de les oublier au fond d’un tiroir sous une bonne couche de poussière !
Bon, après ça, vous savez tous mes secrets et quelques-uns (seulement !) de mes futurs projets !
Pour compléter cet article : voir aussi mon Petit planning éditorial !
A très bientôt
Aurélie
Image : Pixabay
vivement un roman sur les Amérindiens, j’adore cette culture