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PETITE INTERVIEW

de Lucie Desonneville
pour le groupe de lecture « Les Romanchieuses »

Bonjour, peux-tu tout d’abord te présenter stp ?

Bonjour ! Je viens d’avoir 31 ans et je suis de Bordeaux. J’ai déjà publié deux romans (Pour l’amour d’une Sasunnach et L’amour, la mer, le fer et le sang), les numéros 3 & 4 sont en cours de relecture/correction… et les dix… non, quinze suivants sont sur les rails !^^

Peux-tu sans spoiler, nous résumer ton roman ?

Le premier, Pour l’amour d’une Sasunnach, est une romance historique écossaise… Petit résumé : « Pour apaiser les tensions scotto-anglaises de la fin du XIVe s., le roi d’Angleterre Edouard III offre en mariage les trois plus belles filles nobles de son royaume aux trois plus puissants seigneurs d’Ecosse. Ian MacAlistair, seigneur d’Argyll, a le mariage en horreur et ne porte guère les Anglais dans son cœur. Les Highlanders refusent l’idée même de cette alliance et Ian chérit sa liberté plus que tout au monde. Tiraillé entre raisons personnelles et géopolitiques, entre passé et avenir, sa tête et son cœur, Ian doit choisir : céder, et affronter les foudres de ses compatriotes, ou refuser, et déclencher l’ire du roi d’Angleterre. En accueillant la jeune Anglaise aux charmes indéniables sous son toit le temps de discuter de sa décision avec les chefs de clan voisins, Ian rencontre son destin. » C’est une romance basée sur un mariage arrangé, teintée d’érotisme et ancrée dans le cadre et l’imaginaire idylliques de l’Ecosse médiévale.

Le deuxième, L’amour, la mer, le fer et le sang, est une romance historique viking… En deux mots : « Côtes danoises, hiver 865… Sven aime la mer. Il aime les raids, il aime les femmes, il aime son peuple et l’aventure mais… depuis peu, il se prend à rêver de semailles et de moissons, de terres et de cultures et, pourquoi pas, d’une femme, d’un foyer, d’une famille. Une grande expédition est prévue au printemps. Les rives anglo-saxonnes. Cela tombe bien ! Il paraît que leurs femmes sont belles et leurs terres fertiles. C’est décidé : il en sera. Une épouse, une ferme, un commerce florissant vers le Jutland, et à lui le bonheur d’une vie nouvelle ! Mais quand on n’est rien d’autre, aux yeux de la femme de ses rêves, qu’un païen, un barbare, un envahisseur aux mœurs cruelles… quand on est l’amant d’une femme jalouse et le sujet d’un roi cupide… l’entreprise s’annonce difficile ! » L’histoire d’un amour improbable, malgré la violence et les chocs culturels, au temps des grandes invasions vikings…

Comment t’est venue l’idée de ce thème ? Qu’est-ce qui t’a inspirée ?

Les civilisations et contrées celtico-nordiques me fascinent. Je les trouve romantiques à souhait. J’en aime tout, des paysages à l’imaginaire, des mythes aux mentalités, des grands événements historiques aux forts potentiels érotiques… Après, la lecture de plusieurs romances historiques ancrées dans ces contextes géo-historiques a fini de me séduire.

En combien de temps as-tu écrit ton histoire ?

Si on parle d’écriture pure et dure, 8 jours pour la première, 12 pour la deuxième (j’écris en non-stop). Mais en amont, 4 à 6 semaines de recherches sur le contexte historique (pour chaque roman) pour préparer le terrain !

Question un peu égoïste… y a-t-il des scènes de sexes ?

Bien sûr ! Plusieurs dans chaque roman (du simple épisode sensuel à la véritable nuit de passion) ^^ Mais toujours… sans termes crus.

Quels sont tes futurs projets ?

Ouh là ! D’autres romances historiques, notamment écossaises et vikings bien sûr, mais aussi australiennes (XIXe), françaises (le numéro 3, à paraître au début du printemps, se déroule entre l’Aquitaine et la Champagne au XIIe s.), des comédies romantiques contemporaines, des new romances américaines (en mode « ranch »)… Et puis, j’aimerais, un jour, exploiter le contexte de la 2e Guerre Mondiale, le XIXe siècle français… bref, je ne suis pas près de m’ennuyer !

Quels sont pour toi les ingrédients nécessaires à une bonne romance ?

Beaucoup de passion, du désir, des différences (sociales, culturelles…), quelques péripéties bien senties et quelques obstacles à surmonter (mais pas trop non plus, je ne suis pas fan des romans-fleuves et des rebondissements sans fin, ni des grandes tragédies…), des cadres enchanteurs, des dialogues pleins de piquant, des personnages attachants, des réparties cinglantes, un héros irrésistible et un happy end, bien sûr !

Que représente l’écriture pour toi ?

Une passion, une façon de vivre ! J’écris depuis toujours, des poèmes, des notes, des synthèses, des études, des cours de philo, de littérature… Je ne peux pas voyager, apprendre, écouter, aller à une conférence, lire un livre… sans prendre de notes, avoir un calepin, un stylo… Mais l’écriture de mon premier roman, l’année dernière, a été une véritable révélation.

Ton dernier coup de cœur livresque ?

Les Amants de la Savane, de Patricia Waddell

Pourquoi avoir choisi l’auto-édition  ?

Il y a tant de raisons que j’en ai fait plusieurs articles sur mon blog aureliedepraz.com ! Mais, pour faire simple : question d’indépendance, de liberté et de rapidité d’exécution. Je reste maîtresse de mon texte de A à Z, maîtresse de la couverture, des choix éditoriaux, du style, du déroulement, du prix… Je peux publier à la fréquence que je souhaite, éditer bien plus rapidement que par la lourdeur des mécanismes d’une maison d’édition, je jouis d’une visibilité totale sur mes chiffres de vente… Il y a bien sûr autant d’inconvénients que d’avantages à être en maison ou auto-édité(e), mais l’auto-publication me convient bien. Question de tempérament et de goût pour le contrôle et l’autonomie… 😉

Merci infiniment, je te souhaite beaucoup de succès 

Un grand merci à toi pour tes questions ! Je reste à ta/votre disposition pour toute question/information complémentaire !^^

Questions : Lucie Desonneville
Réponses : (c) Aurélie Depraz
Image : Pixabay
NB : interview bientôt disponible sur le groupe Facebook « Les Romanchieuses » dans l’onglet « Fichiers »

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