Mes univers & personnages

L’Irlandais – bonus & coulisses

Comme d’habitude, quelques bonus pour notre ami L’Irlandais… et les curieux !

Le vrai du faux

Le vrai :

Est (hélas) vrai tout ce que je raconte sur :

  • La Grande Famine de la pomme de terre (millions de morts, causes, etc)
  • La part de responsabilité du gouvernement britannique dans cette tragédie (accusations de génocide, xénophobie etc)
  • La tragédie de Doolough
  • L’anecdote du naufrage du Hannah
  • Les coffin-ships (bateaux-cercueils)
  • Les workhouses
  • La déportation d’orphelins (mais aussi d’enfants pauvres vendus par leurs parents) britanniques et irlandais vers les colonies (Australie, Canada…) ; des dizaines de milliers entre le XIXe et le XXe siècle…
  • L’anecdote du sultan (complément ici)
  • La famine de 1740
  • Les citations (de nationalistes célèbres etc) insérées dans le roman
  • Ce que je dis de la visite de la reine Victoria de 1849 en Irlande
  • Les conditions de travail affreuses des enfants à l’époque
  • Enfin, Sir Charles Trevelyan et lord Clarendon ont bien existé (assortis de leur triste réputation)

Le faux/ l’inventé :

  • L’histoire de Jake et d’Elena, bien sûr
  • Tous les personnages, centraux et secondaires, mis à part les quelques personnages historiques évoqués (lord Clarendon, O’Connell, etc.). NB : en réalité, lord Clarendon n’est lord-lieutenant d’Irlande que de 47 à 51 ; à partir du 1er mars 52, il est censé avoir déjà quitté ses fonctions, et c’est Archibald Mongomerie qui lui succède.

Quelques mots sur les Workhouses

Je les dépeins longuement dans mon roman, aussi ne s’agira-t-il pas ici d’un article en bonne et due forme mais, simplement, de quelques détails/anecdotes supplémentaires sur cet élément central et tristement connu de l’ère victorienne :

  • Un Britannique sur 10 aurait un ancêtre qui serait passé par une workhouse…
  • Charlie Chaplin serait passé, enfant, par le système des workhouses, avec son demi-frère et sa mère Hannah… Il deviendra ensuite l’un des hommes les plus riches et les plus célèbres du monde !
  • Le système des workhouses ne sera aboli officiellement qu’en 1929, mais il faudra une vingtaine d’années pour que tous soient démantelés…
  • Les workhouses demeurent une plaie béante, une horreur, une douleur dans l’inconscient collectif britannique.
  • Charles Dickens, dans Oliver Twist, aura été l’un des premiers à mettre en scène l’horreur et à dénoncer les workhouses…
  • Plus de 16 millions de personnes seraient passées par les workhouses en cent ans et 5 millions y seraient mortes ; apparus au XVIIe s, c’est sous le règne de Victoria, à la fin des années 1830, qu’on se met à les utiliser comme base d’une assistance publique ; à son apogée, le système comporte des centaines d’établissements…
  • Ce que je dis des workhouses dans L’Irlandais est tiré soit des faits connus à propos des workhouses, soit de faits divers et de tragédies particulièrement atroces survenu(e)s dans des workhouses restées tristement célèbres (celle de Andover, Hampshire, ou de Huddersfiled, dans le West Yorkshire, par exemple).
  • Les conditions de vie de la classe laborieuse et la mortalité infantile (pour cause d’accidents du travail, d’épuisement, de la vie dans la rue, d’abandon…) étaient telles pendant la révolution industrielle que, pendant cette période, il est estimé que l’espérance de vie des classes pauvres aurait chuté à 18,5 ans, soit moins que… pendant l’âge du Bronze !
  • Quant aux orphelinats, ils constituent un grand nombre de lieux de l’époque victorienne dits ou reconnus comme « hantés » en Grande-Bretagne, tant il y eu de morts, d’horribles faits divers et de crimes commis dans ces institutions hautement (ex : l’orphelinat de Bedern, Tork…).

Quelques articles sur les workhouses :

A lire aussi sur ce blog :

Des films à voir sur l’Irlande

Quelques vidéos

Sur les grandes maladies de l’époque :

Sur la grande famine :

https://www.youtube.com/watch?v=dvLjRRZnpwg&ab_channel=Encore%2B

https://www.youtube.com/watch?v=-M9ZgME0UaM&ab_channel=LiguedeCorinthe

Couverture du roman : (c) Marine Manlay
Texte : Aurélie Depraz

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