Allez, hop, le making-of, comme d’hab ! Bientôt, vous connaîtrez tous les secrets d’Indomptable Aquitaine… Enfin, les miens, quoi !
Tout d’abord, les personnages principaux et le choix des prénoms… :
Guillaume (le comte de Champagne)
- Tout d’abord, il faut savoir que le véritable comte de Champagne de l’époque (tout comme nombre de ses prédécesseurs et de ses successeurs) s’appelait Thibaut. J’ai repris les grandes caractéristiques de ce personnage (titres, rang, liens de famille, interventions dans l’Histoire, liens avec les Capétiens, hauts faits militaires et économiques, biographie…) mais j’ai changé son prénom, d’une part, parce que le prénom de Thibaut ne m’inspirait pas particulièrement, et d’autre part, parce que je tenais absolument, et depuis longtemps à ce que l’un de mes héros s’appelle Guillaume (autre prénom médiéval). Le petit secret ? Guillaume est un prénom de cœur pour moi ; c’était le prénom de mon tout premier amoureux, avec qui j’ai cultivé une relation longue (mais platonique, je vous rassure !) de plusieurs années… en maternelle !!! Un premier grand amour, du coup ! Petit hommage, petit clin d’œil… C’est un prénom que j’aime beaucoup (comme Héloïse, comme elle le dit lors de leur rencontre dans les jardins de l’Ombrière…)
- Je me suis également donné l’autorisation (entre autres licences…) de changer l’âge qu’avait véritablement ce Thibaut de Champagne en 1137 (il avait, dans la réalité, euh… un peu plus de 29 ans, si vous voyez ce que je veux dire… lol). On avait une demi-génération, voire une génération de décalage avec Aliénor. Il me fallait rendre Thibaut-Guillaume compatible avec Héloïse, je l’ai donc quelque peu rajeuni…^^(bref j’ai triché sur sa date de naissance)
Héloïse d’Angoulême
- Héloïse est un personnage fictif, pur fruit de mon imagination, et Thibaut de Champagne n’a jamais épousé une Angoumoise (même si ses foires et le commerce en Champagne étaient très importants !) Il a épousé une certaine Mathilde de Carinthie… Ouiiinnnn !! Bon, par contre, mariage fertile (comme on peut imaginer celui d’Héloïse et de Guillaume…) : Thibaut de Blois-Champagne eut au moins 10 enfants !
- J’ai choisi Héloïse car c’est un prénom médiéval et, je trouve, romantique à souhait. Mélodie, consonance et nombre de syllabes qui m’allaient bien^^ (comme d’hab, quoi)
- Les titres nobiliaires mentionnés pour sa famille (comtes d’Angoulême, de Limoges, tout ça) ont existé mais je me suis permis des libertés dans les noms de famille, les liens familiaux, les titres…
Aliénor d’Aquitaine & ses proches
- C’est évidemment un personnage qui a réellement existé ! Une femme très célèbre (à Bordeaux tout particulièrement – on ne compte plus les collèges, lycées, institutions etc. à son nom)
- Ses prédécesseurs (père et grand-père) portaient le nom de Guillaume (ou Guilhem en gascon) : Guillaume IX et X : j’ai bien évidemment opté pour la version gasconne pour deux excellentes raisons : d’une, la langue d’oc était très, très largement parlée à l’époque dans tout le sud-ouest, et de deux, ça permettait d’éviter la confusion avec Guillaume (mon héros !)
- Le frère d’Aliénor, d’ailleurs, qui est mentionné dans mon roman mais mourut à l’adolescence, s’appelait aussi Guillaume (puisqu’il était censé être l’héritier du duché, et non sa sœur !) : Guillaume Aigret. Il y est brièvement fait allusion dans le premier dialogue entre mes deux protagonistes.
Mes recherches
Pour ce roman, elles ont été larges ! Elles ont porté sur (liste non exhaustive, j’en oublié forcément, surtout que je l’ai écrit… il y a un an !!!^) :
- L’amour courtois (ou fin’amor), né en Aquitaine
- La poésie et la littérature de l’époque, les œuvres en vogue, pièces de théâtre…
- Troubadours, trouvères, ménestrels… (nuances entre les termes)
- La Champagne
- Provins (palais, cathédrale, plan, fortifications, tours, noms de rues, configuration…)
- Troyes
- Géographie, reliefs, cultures, climat…
- L’Aquitaine
- Le Burdigala (Bordeaux) de l’époque, monuments existants, murailles, cité médiévale, donjon de l’Arbaleysteyre, architecture, fortifications…
- Dynastie des ducs d’Aquitaine (famille d’Aliénor)
- Dynastie des Plantagenêt (famille d’Anjou)
- Dynastie famille de Blois (famille de Guillaume)
- Dynastie des Capétiens (famille royale)
- Les familles d’Angoulême, de Limoges, les vassaux aquitains…
- Liens, familles, parentés, vassalité, rapports entre ces familles
- Toute l’histoire d’Aliénor et de Louis VII
- Toute l’histoire d’Aliénor et d’Henri II, son 2e mari (fils de Geoffroy le Bel d’Anjou… avec qui je la fais flirter dans mon roman : elle flirte avec le père (pure fantaisie de ma part, petit clin d’œil à l’Histoire, à son futur) mais épousera le fils (de 11 ans son cadet !) suite à sa séparation d’avec Louis VII. Toutes les allusions que je fais à son avenir (qu’elle épousera un prince, qu’elle lancera une croisade, l’idée qu’elle veut un homme puissant, ce qu’étaient les Plantagenêt mais pas Louis VII…) sont tirés des véritables aventures d’Aliénor
- Toute l’Histoire de Thibaut IV de Blois (II de Champagne) : biographie, rapports à la couronne, mariage, guerres, descendance…
- Les Foires de Champagne (produits, marchands, routes, origines, monnaie, poids et mesures, unités, juridiction, administration, innovations du comte de Champagne, justice, garanties, sauf-conduits, contrats, cotisations…)
- Le Commerce, l’artisanat, les villes, l’architecture, les métiers de l’époque
- La Nourriture, la cuisine, les assaisonnements, recherche de recettes…
- Le rythme saisonnier et agricole, travaux des champs par mois et par saison, les corvées des serfs…
- Les cultures, fruits, légumes, céréales, fleurs…
- La condition féminine au Moyen-Age
- L’hygiène et la toilette au Moyen-Age
- La chevalerie, ses codes, ses armes, ses étapes…
- Les armoiries et leur apparition
- Le logis médiéval, le mobilier, l’intérieur de la maisonnée, les fenêtres, sols, portes…
- Les châteaux forts et le vocabulaire militaro-architectural
- Le royaume des Francs à l’époque (les duchés, comtés, baronnies…) : un joyeux bazar !
- Les tenues vestimentaires, l’armement, les cottes, les harnachements des chevaux etc.
- L’Histoire de Bordeaux (notamment les envahisseurs successifs – invasions barbares –, les règnes de Guilhem IX, Guilhem X et Aliénor, et la période de l’Aquitaine anglaise (1152-1453).
- La célébration d’un mariage au Moyen-Age
- La guerre civile anglaise connue sous le nom d’Anarchie au moment où Etienne de Blois s’empare de force du trône d’Angleterre (cf. premier chapitre de mon roman)
- Les fleurs et champignons
- Euh… j’en oublie…
En ce qui concerne les rues et la configuration de Bordeaux même, les reliefs de l’Aquitaine, le climat, les cultures, la vigne, les marais du Médoc, les portes de Bordeaux, ses monuments médiévaux… Ça, c’était facile : je travaille dans le tourisme en bordelais depuis des années (et j’habite en centre-ville de Bordeaux !) C’est d’ailleurs au cours de ma formation que j’avais accumulé des recherches, gravures, peintures, informations etc sur le Bordeaux médiéval, le palais de l’Ombrière, ses fortifications de l’époque, ses enceintes successives etc.). Par ailleurs, m’étant très sérieusement intéressée à l’Histoire du vin (je travaille dans l’oenotourisme), j’avais déjà été amenée à me pencher de près sur la question du commerce avec l’Angleterre, du vin, de l’exportation, de l’Aquitaine anglaise… Et on ne peut étudier l’Histoire de Bordeaux sans faire un gros zoom sur Aliénor !
Anecdotes
Anecdote 1
Ce roman n’est finalement que la conséquence d’un très vieux projet que j’avais… à 14 ans. A cette époque-là, je me suis effectivement lancée dans la rédaction d’un roman d’amour… qui se déroulait au Moyen-Age… au XIIe s… dans le cadre (entre autres) des grandes foires… de Champagne-Ardenne ! (une région où je n’avais alors jamais mis les pieds !) Je ne suis pas allée au bout de mon roman à l’époque (que j’écrivais à la main, en micro-pattes de mouche, sur des feuilles volantes…) Mais j’ai gardé ce manuscrit ! Petit trésor parmi d’autres dans ma boîte à souvenirs… Quant au scénario, je l’ai complètement changé, mais j’ai gardé le cadre, le contexte, le bonheur de décrire ces foires, l’idée de la romance… J’ai même réutilisé (pour le fun et le principe) quelques-unes de mes recherches de l’époque !^^
Anecdote 2
Les plus avertis d’entre vous n’auront pas été sans penser, à la lecture d’Indomptable Aquitaine, à un grand classique de la littérature française… Vous savez, cette histoire de déguisement, de jeu amoureux incognito, d’identité masquée pour observer le tempérament de sa promise… Eh oui ! Je l’avoue, quand l’idée de ce scénario m’est venue, je n’ai pu m’empêcher de penser au Jeu de l’Amour et du Hasard, de Marivaux. Pour ceux/celles qui ne connaissent pas, à lire ! Une jolie comédie qui se lit en à peine 2h, des dialogues et traits d’esprit exquis… et un super chassé-croisé de personnalités & d’identités entre un couple d’aristocrates et leur couple de valets ! Je n’en dis pas plus, mais c’est une pièce très connue… et qui mérite d’être lue, ne serait-ce que pour le clin d’œil et la subtilité psychologique de maître Marivaux !^^
Le vrai du faux
Ouh là ! Je pense que je n’arriverai jamais à souligner tous les clins d’œil que j’ai faits à l’Histoire mais… essayons !
Avant de me lancer, je vous invite à lire mon autre article sur le sujet (ça m’évitera d’oublier ensuite !^^) : « Précisions historiques » : j’y ai rédigé une petite note historique sur quelques-uns des principaux thèmes abordés dans mon roman : l’amour courtois, les tournois, Thibaut de Champagne et sa descendance, les foires de Champagne et la guerre civile anglaise.
Alors, en bref et en mode check-list, comme d’hab : le VRAI :
- Henri 1er Beauclerc est bien mort en laissant une trentaine de bâtards derrière lui (le chiffre varie de 23 à 35 – de mémoire, hein ! selon les sources -) : c’est le nombre record de bâtards des rois d’Angleterre ; un chiffre qui ne sera jamais égalé par la suite (comme Guillaume le souligne dans mon chapitre 1 : « un record qui sera bien difficile à battre » ! Et en effet, il ne le sera jamais…)
- Le seul fils légitime d’Henri Ier Beauclerc est bien mort dans un naufrage, d’où cette forme de guerre de Succession qui s’ensuit.
- Grosso modo, tout ce que j’explique dans mon premier chapitre est vrai : la guerre entre Mathilde, fille d’Henri, et Étienne, neveu d’Henri et frère du comte de Champagne ; le fait que Robert de Gloucester ait proposé la couronne aux comtes de Champagne (Thibaut – Guillaume dans mon roman), ce que je dis sur le règne du roi Stephen (Étienne), ce que je dis sur la mort d’Henri, les questions d’héritage, sa fille Mathilde… tout. Il se trouve que… le petit Henri (âgé alors de deux ans), fils de Mathilde et petit-fils d’Henri Ier, sera bel et bien roi à son tour après la mort d’Etienne, sous le nom d’Henri II… un grand roi guerrier… et 2e mari… d’Aliénor d’Aquitaine !
- le roi d’Écosse est bel et bien intervenu en faveur de Mathilde, sa nièce ; Étienne a bel et bien été taxé d’usurpation et de parjure ; la guerre civile qui s’est ensuivie a été appelée l’ « Anarchie » (donc Guillaume n’a pas tort quand il dit « ça va être l’anarchie » et ce n’est pas un anachronisme !^^)
- Les enfants du comte de Champagne épouseront bien les enfants d’Aliénor et de Louis VII (ce qui est l’ambition d’Aliénor dans le chapitre 2 – elle rêve de marier ses enfants à ceux d’Héloïse et son futur – et aussi celle de Guillaume-Thibaut – qui ambitionne de marier ses enfants à ceux de Louis et Aliénor… entre autres choses – voir mon article « Précisions historiques »)
- Quand Guillaume-Thibaut se met à rêver l’avenir de sa descendance (il veut des rois, des princesses…) : tous ces « rêves » que je lui prête se réaliseront (cf. mes « Précisions historiques ») : donc, là, je me suis fait plaisir à coups de nombreux clins d’œil à l’Histoire (la vraie !)
- Aliénor a bel et bien lancé (avec Louis VII) une 2e croisade qui s’est bel et bien transformée en sorte de convoi de festivités ambulantes… et en un véritable fiasco (en partie pour cette raison, en partie en raison de ses rapports tendus avec Louis et de sa supposée liaison incestueuse avec son oncle Raymond)
- le duché d’Aquitaine alors était aussi énorme que je le décris : il correspondait à peu près à la région de la Nouvelle-Aquitaine d’aujourd’hui : du Val de Loire aux Pyrénées et de l’Atlantique à l’Auvergne.
- L’anecdote concernant une hypothétique relation incestueuse entre Aliénor et son oncle Raymond d’Antioche est encore controversée par les historiens mais elle est née de rumeurs ayant couru à l’époque… Elle n’aurait probablement pas eu de rapports charnels avec lui avant son départ d’Antioche, mais ceci est moins sûr en ce qui concerne le séjour d’Aliénor et Louis chez Raymond lors de leur Croisade (c’est là que la rumeur est née… et qu’on s’est interrogé sur la proximité entre Aliénor et son oncle…)
- Tout ce que je dis sur les rapports entre la famille de Blois-Champagne, la famille d’Anjou et la famille des Capétiens (guerres, rapports, tensions…) : tout cela est authentique.
- Thibaut de Champagne n’a pas pris part à la croisade d’Aliénor et de Louis VII et son père était bel et bien mort en Terre Sainte après avoir été renvoyé par sa propre épouse là-bas pour laver son honneur.
- Thibaut de Champagne eut bel et bien de nombreuses sources de frictions, voire de conflits armés avec le couple Aliénor-Louis (comme Guillaume le redoute dans mon roman)
- tout ce que j’ai dit sur Louis le Jeune est également avéré : il était très pieux, il a forcé son équipage à effectuer de nombreuses étapes pour pouvoir se recueillir en divers lieux de culte, il a bien retardé son arrivée à Bordeaux, il se flagellait après ses rapports sexuels avec Aliénor, il avait été formé pour être moine, il ne parlait pas un mot de gascon…
- Ce que je raconte dans l’ensemble sur le mariage d’Aliénor et de Louis (sauf la partie du banquet, pur fruit de mon imagination) : les négociations entre l’archevêque de Bordeaux et l’abbé Suger, l’ost du roi de France qui attend rive droite devant Bordeaux, la célébration dans la cathédrale etc (et jusqu’à la nuit de noces au château de Taillebourg)
- Autre clin d’œil : quand l’une des suivantes d’Aliénor, le jour du mariage de cette dernière, plaisante à propos d’un potentiel « bis » d’Aliénor en la matière : Aliénor se séparera effectivement de Louis VII en 1151 pour se remarier immédiatement après (2 mois plus tard !) avec Henri II Plantagenêt, futur roi d’Angleterre…
- La personnalité que je prête à Aliénor, son tempérament, ses goûts, sa cour : vrais (enfin, selon les sources, la légende…)
- Les éléments biographiques de la vie de Thibaut de Champagne : vrai (à part son âge) : qu’il a fondé l’ordre des Templiers etc.
- Quand Guillaume découvre Bordeaux et qu’il envisage tous les débouchés économiques que cette ville pourrait connaître : la plupart d’entre eux ont effectivement été explorés par la ville dans les décennies et siècles suivants, notamment :
- le commerce du vin avec l’Angleterre
- la propagation de la viticulture
- les marécages du Médoc ont bien été drainés
- Bordeaux a ensuite bien développé son commerce avec les Flandres et la ligue hanséatique de la mer Baltique
- Par contre, le premier pont enjambant la Garonne ne datera que 1821 c’est le pont de pierre
- Tout ce que je raconte sur l’amour courtois, sa naissance, le grand-père d’Aliénor, les paradoxes de ce mouvement et de ses chevaliers, le fait qu’il ne fut introduit que plus tard dans le nord, qu’il fut très en vogue en Aquitaine avant tout, qu’Aliénor et sa cour en étaient friandes… D’ailleurs c’est Aliénor qui en apporta la mode avec elle à Paris, puis à Londres… Ironie de l’histoire : je fais de Guillaume un réfractaire plein de mépris pour cette mode du « fin’amor » mais sa fille Marie en sera une fervente protectrice ! (de ce point de vue, le mariage de Guillaume avec Héloïse, qui en elle est aussi friande, et qui apporte avec elle la chaleur de l’Aquitaine, ne manque pas de pertinence !^^
Encore une fois… j’en oublie !!!
Le FAUX :
- J’ai inventé la partie sur la formation de Guillaume au sein du Saint-Empire romain germanique et ses premières amours bavaroises
- Aliénor n’a pas fricoté avec Geoffroy le Bel, comte d’Anjou (et encore moins à son mariage), quoique… (selon un documentaire que je viens de voir, ce n’est pas impossible, tout compte fait !) ; par contre, les gènes de la famille devaient lui plaire, puisqu’elle épousera son fils Henri en secondes noces (de 11 ans son cadet), sur un quasi-coup de foudre (avec débuts assez charnels), et que leur mariage sera très passionnel (pour le meilleur – au début – et pour le pire – à la fin).
- Comme je l’ai dit, Thibaut de Champagne n’a jamais épousé une « Héloïse d’Angoulême », mais Mathilde de Carinthie.
- L’âge et le prénom du comte de Blois-Champagne, comme je l’ai précisé au tout début de cet article
- Les tournois sous forme de joutes et, surtout, les armures à plates n’apparaissent qu’un peu plus tard : j’ai fait de Guillaume-Thibaut un précurseur en la matière mais, du coup, j’ai un peu joué sur la « timeline », je l’avoue !^^
- Toute l’histoire d’Héloïse et Guillaume (forcément, puisqu’Héloïse d’Angoulême n’a jamais existé), leur trajet entre Angoulême et Provins… le tournois, la scène du viol… Toute mon intrigue, quoi !^^
J’en oublie aussi ! Il y a parfois de petites adaptations, de petits arrangements que je me permets avec l’Histoire…
Pour en savoir plus sur le contexte historique et le rapport fiction/réalité dans mon roman, lisez aussi :
- Contenu bonus pour découvrir l’univers du roman : tout plein de ressources pour poursuivre votre aventure au cœur de l’Aquitaine et de la Champagne médiévales 😉
- Dessous des cartes : cartes géographiques pour mieux comprendre ce roman et tout savoir du duché d’Aquitaine, du comté de Champagne…
- Précisions historiques : pour bien distinguer la réalité de la fiction…
… et n’hésitez pas à consulter tous les bonus ! (vidéos, reportages…)
A bientôt pour plein de belles aventures et de nouveaux univers !
Aurélie
Texte : (c) Aurélie Depraz
Illustration : image libre de droit + couverture réalisée par Marine Manlay