Ouvrages de culture G

Comprendre les vins et le vignoble de Bordeaux, enfin ! – ouvrage

Présentation de l’ouvrage :

Vous vous mélangez les pinceaux entre merlot, cabernet, Saint-Émilion, Médoc, Grands Crus Classés et Crus bourgeois ? Vous brassez toutes sortes de notions et de termes, des noms de châteaux, d’AOC, de cépages, mais c’est un peu le flou artistique ? Vous vous y perdez entre toutes les appellations bordelaises, les grands crus, les classements, les différents terroirs ? Vous envisagez un séjour touristique en Gironde ?

Ce guide de poche est fait pour vous. Didactique, de ton léger, à la fois accessible et habilement structuré, il vous offrira le liant et l’aperçu panoramique général nécessaires non seulement à une compréhension d’ensemble du vignoble, mais également à une meilleure appréciation de vos dégustations et autres visites particulières ultérieures.

Ainsi, au fil de cet ouvrage, vous découvrirez successivement :

  • Les notions fondamentales de :
    • cépage
    • château
    • terroir
    • Appellation d’Origine Contrôlée

… et leurs implications précises en Bordelais

  • Tout ce qu’il faut savoir sur :
    • Les rouges
    • Les blancs
    • Les rosés
    • Les clairets
    • Les crémants
    • Les vins moelleux & liquoreux
    • les vins bio

: vendanges, vinification, dégustation, AOC concernées, accords mets & vins…

  • Mais aussi :
    • Les 4 classements du Bordelais (Médoc, Sauternes, Graves et Saint-Émilion)
    • Les Crus bourgeois
    • Comment décrypter une étiquette sans la moindre erreur
    • Comment choisir ses vins
    • Les concepts de primeurs, de négoce, de vin de marque, de vin de table, de vin de pays…
    • Les petites particularités locales (le bourru, les vins de garage, la bouillie bordelaise, la règle de l’assemblage…)

… entre autres nombreuses spécificités et anecdotes bordelaises !

En bref, au terme de votre lecture, les vins et le vignoble de Bordeaux n’auront plus aucun secret pour vous ! La différence entre un Bordeaux et un Bordeaux Supérieur… Comment fonctionnent les AOC et leurs nombreuses subdivisions… Comment le terme de « Margaux » peut à la fois renvoyer à un grand cru, à un château, à un village et à une AOC tout entière… Tout !

Découvrez sans tarder Bordeaux, le plus vaste vignoble d’appellations de France, son charme, ses règles, ses exceptions, ses mystères… et ses 65 AOC !


Informations générales :

Genre : précis de culture générale / ouvrage didactique

Date de parution : mai 2022

Prix ebook : 4,99€

Prix livre broché : 13,90€ (214 pages – format 12,7cm x 20,32cm)

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Illustration couverture : © Marine MANLAY –  découvrir son travail

Crédit photos (couverture) : © Pixabay / Unsplash


Cartes du vignoble

Carte n°1 (Carte de référence) : Le vignoble bordelais.

La fameuse carte promise en couleurs !

Avec l’aimable autorisation du CIVB

Mais également, dans l’ordre d’apparition dans le texte :

Carte n°2 : Localisation du vignoble

© Marine Manlay, 2022

Carte n°3 : Les grandes aires du vignoble bordelais

© Marine Manlay, 2022

Carte n°4: AOC mixtes, AOC réservées aux rouges, AOC non reconnues pour les rouges

© Marine Manlay, 2022

Carte n°5: Les 3 grandes zones du vignoble

© Marine Manlay, 2022

Carte n°6: Les AOC de la rive droite

© Marine Manlay, 2022

Carte n°7 : Les AOC de la rive gauche

© Marine Manlay, 2022

Carte n°8 : Les grandes aires du blanc

© Marine Manlay, 2022

Carte n°9 : Les AOC du Sauternais

© Marine Manlay, 2022

Carte n°10 : Forêt des Landes et grandes masses d’eau girondines

© Marine Manlay, 2022

Débat : majuscule ou minuscule ?

Comme je le mentionne au tout début de mon ouvrage, la question de savoir si les noms de vins (et de spiritueux) issus de noms géographiques (Bourgogne, Bordeaux, Cognac, Champagne…) doivent ou non porter une majuscule continue aujourd’hui de faire débat.

En théorie, la minuscule, dans ces cas précis, est désormais de mise. Néanmoins, ce qui peut sembler facilement banalisable à certains égards s’avère poser très vite davantage de problèmes sitôt que :

  • L’on quitte les noms de vins les plus connus : ce qui paraît facilement acceptable et lisible pour un bordeaux, un bourgogne, un cognac, un armagnac ou un champagne peut l’être beaucoup moins sitôt que l’on aborde des vignobles moins connus (un madiran ? un pacherenc-du-vic-bilh ? un premières-côtes-de-bordeaux ? un blaye ? bof !!)
  • L’on touche, inversement, à des noms vraiment prestigieux (un pomerol ? un pouilly-fuissé ? un romanée-conti ? vraiment ???)
  • L’on touche à des noms composés, longs, et incluant des prénoms ou des termes comme « saint », si souvent associés à des lieux, des églises, des villages… et donc, en tous les cas, à des termes appelant des majuscules en temps normal… (un saint-estèphe ? un saint-joseph ? un saint-julien ? un saint-nicolas-de-bourgueil ? un château-neuf-du-pape ? un margaux ? vraiment ??)
  • L’on touche à des noms pouvant prêter à confusion sitôt la majuscule enlevée (un médoc ? un bourg ? euh… de quoi parle-t-on ? la pilule ? la bourgade ?)

Sans compter l’inconfort de lecture à se heurter sans cesse tantôt à « Bordeaux » avec une majuscule (la ville, l’AOC, l’expression « vin de Bordeaux »), tantôt à « bordeaux » avec une minuscule (un « bordeaux », ou encore la couleur, tant qu’à faire ! au sein d’un même texte ! Idem pour Margaux (le prénom, le village, l’AOC, le Château) et margaux (le style de vin en soi…)

En outre, l’usage de la majuscule était encore pour ainsi dire systématique dans la plupart des ouvrages de la fin du XXe siècle, souvent de véritables références en matière d’œnologie ou de culture vitivinicole (on y mettait même des majuscules aux cépages).

Concernant les noms de vins romains, en latin (puisque je me suis également attelée à la rédaction d’une petite histoire de la vigne et du vin à Bordeaux), ils sont systématiquement présentés avec une majuscule dans des ouvrages de référence comme celui d’Henri Enjalbert, Histoire de la vigne et du vin, l’avènement de la qualité (Bordas, 1976) ; le Mamertinum de Messine, le Praetutium et le Rheticum du Nord, le Saetia, le Setinum, le Tiburtinum, le Sabinum… Comme, en outre, il s’agissait alors souvent à la fois des cépages et des noms de vins, voire de régions tout entières… Comment faire ?

Par ailleurs, au-delà de la grammaire, comment justifier qu’on écrive « un sauternes », « un saint-émilion » etc… mais « une Boréale », une « Belle Gueule », « une Molson », les noms de marques de bières impliquant la majuscule ? (de même que les noms de marques de vins, d’ailleurs ! Un Dourthe n°1, un Mouton-Cadet… !!) (source : ici)

Ainsi, il faudrait écrire « un madiran » (vin tiré d’une origine géographique) mais « un Malesan » (marque) ? Un cadillac (origine géo) mais un Baron de Lestac (marque) ? Avouez qu’il y a de quoi s’y perdre, s’y arracher les cheveux… et, surtout, n’y rien comprendre du point de vue du bon sens !

Bref ! À bien des égards, la suppression de la majuscule pose davantage de problèmes à la lecture (il me semble) qu’elle ne fluidifie la compréhension d’un texte, on s’en rend très vite compte. À cet égard, j’ai trouvé cet article du Figaro particulièrement éclairant. Particulièrement convaincue par les arguments de ce journaliste, j’ai décidé d’adopter sa logique pour la série d’ouvrages dont j’ai attaqué l’écriture et la correction, et qui seront publiés dans les mois et années à venir.

À des fins de clarté, d’uniformité, de cohérence éditoriale et de commodité de lecture, j’ai donc pris volontairement le parti de conserver la majuscule pour tous les noms de vins, y compris ceux nommés par métonymie d’après leur région d’origine, et de réserver la minuscule (en accord, cette fois, avec un usage nettement moins contesté) aux noms de cépages (merlot, cabernet, petit verdot…) ; ceci, non seulement, afin de fluidifier (je l’espère) la lecture de cet ouvrage et de permettre au néophyte de mieux distinguer, d’un simple coup d’œil, un cépage d’un vin (ou d’une AOC), et donc de faciliter sa compréhension de l’ensemble, mais également pour les raisons culturelles et littéraires susmentionnées, et celles évoquées par Claude Duneton dans son article éclairé.

Quelques autres liens sur cette question :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Vin_fran%C3%A7ais_b%C3%A9n%C3%A9ficiant_d%27une_AOC

https://www.lefigaro.fr/livres/2006/08/31/03005-20060831ARTFIG90251-les_vins_majuscules.php

https://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=1276#:~:text=Le%20nom%20du%20domaine%20ou,de%20Ch%C3%A2teau%20d’Yquem.

http://amourdelalanguefrancaise.blogspirit.com/archive/2014/05/30/vins-et-cepages-3006878.html


Sources complémentaires

Comme promis, quelques liens complémentaires à la courte bibliographie située en fin d’ouvrage :

Quelques ouvrages généralistes, à la fois ludiques, simples et complets, dans l’esprit de celui-ci :

  • Académie des Vins et spiritueux, Tout sur le vin ou presque, Olivier Borneuf, David Cobbold, Sébastien Durand-Viel, Christophe Macra MW, Sylvain Removille ; Ellipses, 2021
  • Madeline Puckette et Justine Hammack, Le vin super facile (Premier livre pour débutants), Hachette Livre, département Marabout, 2020
  • Le vin, tout comprendre tout simplement, Dorling Kindersley, 2018 (titre original : Wine. A tasting course, 2014)
  • Pierre Casamayor, Le vin en 50 questions, éditeur Hachette Pratique, 2022
  • Sébastien Durand-Viel, Le livre pour comprendre le vin le + facile du monde, Hachette Pratique, 2020
  • David Cobbold, Sébastien Durand-Viel, Vous allez enfin vous y connaître en vin, Larousse, 2021
  • Catherine Gerbod, Pierre Herbert, Le vin en un coup d’œil, Editions First, 2021
  • Vino Graphie, comprendre le vin en 100 dessins et schémas, Hachette Pratique 2016

Mais aussi, dans l’univers BD :

  • Châteaux Bordeaux (collection), Glénat BD
  • In Vino Veritas, Glénat BD
  • Bodegas, Glénat BD
  • Vinifera (collection), Glénat BD

Pour le dernier classement en date des vins de Saint-Emilion :


A paraître également bientôt, dans la même veine

  • Savoir déguster un vin, l’exemple bordelais
  • Vins de Bordeaux : une formidable histoire (en quatre âges d’or)
  • Info-intox: le vrai du faux du vin en 100 idées reçues

Voir également :

Mon article introductif sur cette nouvelle collection.

A bientôt !

Aurélie
Illustration couverture : (c)Marine Manlay