Une fois sur deux, le titre d’un roman en cours d’écriture s’impose (parfois même, il précède la rédaction de l’ouvrage !)
Mais, une fois sur deux aussi… eh bien, je galère. Et quand je dis « galère », I mean it, comme diraient nos amis les Anglais : je peux tergiverser des mois (oui, oui!) et mettre tous mes bêta-lecteurs à contribution avant de me décider (pour, en général, un titre qui ne me satisfera jamais complètement, et qui me paraîtra immanquablement trop long, pas tout à fait approprié, etc).
C’est (entre autres, hélas) le cas de ma toute dernière parution, Un Highlander pour un autre. Et, si je vous en parle aujourd’hui, c’est parce que je me suis dit que je ne pouvais pas ne pas partager avec vous la longue agonie par laquelle je suis passée une fois de plus… et au cours de laquelle j’ai commis une erreur cruciale : celle de demander, à table, un soir, pendant les vacances de Noël… de potentielles idées à ma famille.
Conclusion du jour : ne jamais demander une idée de titre à ses proches. En tout cas, pas quand vous avez une famille comme la mienne. Car, sitôt le résumé en main (histoire de se faire une idée du contenu), mon père et mes (trois – soupir…🙄) frères s’en sont donné à cœur joie.
Je vous laisse juges de leurs propositions :
- Le Highlander à l’épée longue (no comment…)
- Burnes congelées dans les Highlands (soupir…)
- Le Vieux des Lolo-wlands (il me faudrait parfois cent paires d’yeux à lever au ciel…)
- Le Vieux et le Neveu (version La Fontaine, pour se la jouer littéraire, sans doute)
- Le Sein drome des Highlands (en référence pseudo-stockholmienne à l’histoire d’amour entre la captive et son « geôlier »…)
- La Captive tracassée (allusion hautement spirituelle à mon état d’esprit du moment…)
- Le Casse des Highlands
- Sur la Route d’Alison (Seigneur…)
… et j’en oublie, hélas ! (ou heureusement, me direz-vous !^^)
Par respect pour eux (et leur intimité), je ne dévoilerai pas l’identité précise de l’auteur de chacune de ces (brillantes, et fort poétiques) idées. (Bon, d’accord, en fait, c’est parce que j’ai oublié, tout simplement… Cela dit, comme il n’y en a, à l’évidence, pas un pour rattraper l’autre…)
Mais j’espère que vous me plaignez.
Et, surtout, que vous ne m’en voulez pas de m’en être tenue à Un Highlander pour un autre…
Romanesquement vôtre,
Aurélie