Mes univers & personnages

Pour l’amour d’une Sasunnach – coulisses

Les coulisses de « Pour l’amour d’une Sasunnach »

Aujourd’hui, petit article, pour les curieux et les curieuses, sur quelques secrets de Pour l’amour d’une Sasunnach, mon premier roman. En mode interview, check-list, listes à puces, pour plus de peps !

Comment est-ce que je choisis les noms et prénoms de mes personnages ? D’où viennent-ils ? Que représentent-ils ?

D’une façon générale, je prends en compte un certain nombre de critères pour choisir les noms de mes personnages (quel que soit le roman) :

  • Certains sont rationnels, cartésiens, historiques et objectifs :
    • l’existence du prénom à telle ou telle époque – Moyen-Age, par exemple…
    • l’origine du nom – gaélique, scandinave…
    • le souci de réalisme
  • D’autres sont purement subjectifs, émotionnels et personnels :
    • la sonorité, la mélodie (j’ai besoin d’aimer la matière auditive du mot)
    • le visuel, l’esthétique, le confort de lecture, la beauté des lettres, l’harmonie, qu’il n’y ait rien de choquant visuellement ; j’ai aussi besoin d’aimer la matière visuelle du mot ;
    • les connotations (dans mon imaginaire comme dans l’imaginaire collectif, le cas échéant) liées à tel ou tel nom/prénom, ce à quoi il renvoie dans l’inconscient collectif et dans mon propre inconscient
    • mon attachement à tel ou tel prénom : je dois aimer les prénoms choisis (pour mes héros en tout cas ! Pas nécessairement pour tous les personnages secondaires, et encore moins pour tous les personnages tout juste mentionnés ou les opposants !) ; des fois, des prénoms que j’aurais pu donner à mes enfants, des prénoms qui se suffiraient presque à eux-mêmes pour que je tombe amoureuse, des prénoms que j’aurais aimé avoir, qui me plairaient…

Pour  « Ian », par exemple : quel cheminement, quels critères ?

  • j’aime ce prénom, c’est un prénom qui me fait rêver ; je le trouve infiniment romantique, tendre, « exotique » (au sens… froid, boréal et humide du terme, certes !^^)…
  • il me renvoie aussi à un personnage d’une série qui m’avait beaucoup plu, qui avait beaucoup de charme, de ce charme très « UK »
  • c’est un prénom écossais (bien sûr !)
  • j’ai choisi l’orthographe simple, anglicisée, et non l’orthographe gaélique (qui aurait été « Iain ») pour simplifier le confort de lecture, la prononciation (même interne) des lecteurs français (j’ai opéré le même choix pour le héros de mon 2e roman, d’ailleurs… mais je n’en dis pas plus^^)
  • c’est un prénom court, ce qui ne gâche rien durant le processus d’écriture, je le réalise après coup ! ^^

Et « MacAlistair » ?

  • j’aime la sonorité de ce nom
  • je voulais un « Mac »
  • ça fait partie des patronymes que je voulais utiliser pour l’une de mes romances écossaises
  • l’orthographe pour laquelle j’ai opté est… comment dire… un peu « bâtarde » : il s’agit d’un compromis entre la version anglicisée du nom (« Alister ») et de la version gaélique («  Alasdair »). De peur qu’un Français ne prononce ce nom de façon littérale (avec un « D », que je trouve lourd dans ce cas-ci), j’ai opté pour la voie du milieu : j’ai pris la finale gaélique en « -air », mais gardé le « -ist » anglais au lieu du « -asd » gaélique…

Pourquoi « Alannah » ?

  • Bon, là, je l’avoue, je me suis fait plaisir. C’est un prénom inventé. Il s’est imposé à moi. J’en aimais la sonorité, le visuel. C’est un prénom qui n’existe pas et je ne me suis pas encombrée de scrupules. Pour d’autres, je fais rigoureusement attention à l’existence de tel ou tel prénom au Moyen-Age, je consulte des dicos des prénoms, je fais mon choix. Là, non ; j’avais envie qu’elle s’appelle comme ça, c’est tout. J’en aimais la mélodie, le nombre de syllabes, le visuel, le « romantisme », j’en trouvais la sonorité crédible par rapport au contexte, aux pays et à ce qu’on trouvait comme prénoms à l’époque… Bref, ça m’allait très bien comme ça !

d’Harcourt ?

  • Pour le coup, nom d’une VRAIE famille noble, anglaise, d’origine normande, qui correspond au descriptif que j’en fais dans le roman. Leur aïeul (celui que je donne à Alannah : « Bertrand » en français, « Björn » en danois) aurait bel et bien été un compagnon d’armes du chef viking Rollon qui s’installera en Normandie et en deviendra le premier duc. Ses descendants prendront plus tard le nom de « d’Harcourt ». Les d’Harcourt prendront bien part à l’invasion normande de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant ; la famille se divisera bien en plusieurs branches etc. Il s’agit donc d’une vraie famille aristocratique anglaise d’origine française et, avant cela, scandinave, et qui compte de vrais « héros » vikings dans ses ascendants. Mais Alannah, son père, son cousin Brigham et tous les proches qui sont mentionnés dans mon roman n’ont bien sûr jamais existé et je les ai greffés à Newcastle pour le confort de mon intrigue (je crois que les d’Harcourt se sont en réalité implantés plus au sud de l’Angleterre, n’ont pas eu ce titre de « comtes » – du moins pas tout de suite – etc.) Je n’ai d’ailleurs pas davantage poussé mes recherches sur ce point (et surtout, j’ai tout oublié, depuis le temps !)
  • J’avais besoin d’un nom qui sonne anglo-normand par rapport aux origines dont je voulais doter Alannah pour le passage du premier banquet concernant sa généalogie (celui où Ian mentionne ses origines dano-normandes d’une part, et anglo-saxonnes d’autre part).

Le lieu, le cadre : pourquoi la contrée d’Argyll (sud-ouest des Highlands) ?

  • Il s’agissait d’une des trois plus puissantes seigneuries de l’Ecosse médiévale, comme je le mentionne dans mon roman. Les seigneurs qui détenaient les seigneuries de Moray, d’Argyll et du Galloway étaient, a priori, au-dessus de tous les autres (les toisechs et mormaers, équivalents de nos comtes et barons). Je voulais qu’Ian ait ce titre (ce domaine, ces possessions…) et soit parmi les 3 plus puissants seigneurs d’Ecosse, venant juste après le roi, et avant les toisechs et mormaers. Les deux autres seigneurs mentionnés au tout début du roman, celui de Moray et celui de Galloway, sont, dans mon intrigue, les deux autres nobles écossais à qui le roi d’Angleterre a également offert une jeune aristocrate de son pays.
  • Je voulais qu’Ian ait des terres aussi bien dans les Highlands que dans les Lowlands ; qu’il combine la puissance économique des Lowlands, les nets avantages que ces terres plus fertiles et ces plaines pouvaient lui conférer, et le côté sauvage, rebelle, indomptable (et traditionnellement exploité dans la romance écossaise) des Highlands. J’aurais pu en faire un Highlander pur et dur, borné, rebelle, foncièrement anti-anglais… Mais pour le bon déroulement des débats sur la question de son mariage, pour la cohérence de sa position, j’avais besoin que ses terres ne soient pas trop éloignées de la frontière anglaise, qu’il ait un domaine riche et puissant, un grenier, de vastes cultures, une véritable puissance économique (et donc, nécessairement, un pied dans les Lowlands, depuis toujours plus prospères économiquement que les Highlands). Et que cela joue dans les débats animés entre lui et les « purs » Highlanders.
  • Le fait qu’il soit au sud donnait des arguments à ce qu’il ne veuille pas que les hostilités reprennent avec l’Angleterre ni exposer ses hommes. Etant quasiment en première ligne, il avait intérêt à conclure ce mariage. Cela fait partie des arguments avancés dans les débats l’opposant aux purs Highlanders du nord.
  • En fait c’était indispensable pour mon intrigue, à tous points de vue !
  • Le fait d’opter pour l’Argyll, ses péninsules, ses côtes déchiquetées, me permettait malgré tout de conserver les paysages traditionnels des Highlands, qui me tiennent à cœur : la mer, les lochs, une nature tourmentée, la proximité des Hébrides et toute la beauté de l’Ecosse profonde. En termes paysagers, c’était ce cadre-ci que je voulais pour mon roman.
  • Je voulais qu’Ian soit d’origine principalement scot, et non picte ; que ses ancêtres aient fondé ce beau royaume au doux nom de Dalriata, qui sonne si juste à mes oreilles ; donc que ses ancêtres viennent d’Irlande du Nord… tout cela nous conduisait vers le sud-ouest de l’Ecosse (terre d’accueil et d’implantation des Scots).
  • J’aimais le visuel, l’esthétique du nom Argyll ; du Loch Awe, de Kilchurn, d’Inveraray… tout ça me plaisait. Je n’aime pas la sonorité d’Oban, par exemple. Ce n’est qu’un village secondaire dans l’intrigue. Même les noms des lieux sont très importants pour moi. Qu’Ian soit seigneur de l’Ile d’Aran, d’Islay, de Colonsay… ça sonnait bien, ça me plaisait. J’ai choisi chacune de ses propriétés, de ses seigneuries, de ses terres, de ses îles, pour leur emplacement, leur cohérence, leur logique entre elles, mais aussi leur sonorité, leur visuel, les paysages représentés…

Pourquoi… l’Ecosse, tout simplement ? Pourquoi pas un autre cadre (français, par exemple), pour ce premier roman ?

  • Ah, l’Ecosse et moi… c’est une longue histoire ! Je ne sais pas à quand remonte mon amour pour les contrées froides, celtiques, scandinaves… mais je les adore. En soi, en tant que touriste et grande frileuse, je n’aime pas leur climat (ce qui ne m’empêche pas d’y aller !) ; mais en termes de rêverie, de fantasme, d’imaginaire, de folklore, et de ce que permet, d’un point de vue romanesque, jusqu’à leur climat… je trouve ce terreau bien plus fertile que des terres chaudes et exotiques ! Ça excite mon imaginaire. J’aime tout ce qui est celtique, gaélique, nordique, issu des contrées froides, hostiles, austères, dures à vivre ; j’aime leur mentalité, leurs coutumes, ce qu’elles connotent dans l’imaginaire collectif, leurs paysages (sublimes, pour le coup !), leurs couleurs froides, avec parfois, une touche, si lumineuse, d’algues orangées, presque fluorescentes, de mousse fluo, de jaune vif… Un seul rayon de soleil, et tout est sublimé. Une trouée, une éclaircie, et quel enchantement !!! On retrouve la même magie et les mêmes paysages enchanteurs dans toutes les contrées froides (y compris de l’hémisphère sud) : le Canada, le Nouvelle-Zélande… La brume, le brouillard, la mer, les lochs, les montagnes, la glace… j’adore.
  • Après j’ai découvert les romances écossaises il y a deux ans ; j’en ai lu quelques-unes… et j’ai adoré. Je trouve ce cadre romantique à souhait, idéal pour une histoire d’amour.
  • En termes de romances, d’une façon générale, j’aime les chocs culturels, les amours transfrontalières, les amours malgré les différences, malgré les barrières de la langue, des coutumes, des préjugés…
  • J’aime exploiter un peu le mythe, vieux comme le monde, du rustre, du barbare, du sauvage, du « non-civilisé », du brutal : image et impression qu’ont longtemps donnée les Écossais non seulement aux Anglais, mais aussi aux Romains et au reste du monde occidental, et jusqu’aux Arabes ! La Calédonie, c’est-à-dire, grosso modo, l’Ecosse, était perçue tantôt comme une île, tantôt comme une péninsule, tantôt comme un bout de terre, sauvage, inculte, inhospitalier, peuplé de celtes guerriers, druidiques, païens, rebelles, insoumis… Que ce soit par les Romains, par les Anglais… J’aime cet imaginaire, cet esprit, l’idée, répandue à l’époque, qu’il était impossible de les soumettre…
  • J’aime aussi l’univers gaélico-celtique : les pratiques païennes, druidiques, magiques… cet imaginaire qu’on retrouve en Bretagne et dans tout le monde celtique… Cette communion avec la nature, la mer, la forêt… Il n’existe que peu de cadres et civilisations qui puissent rivaliser avec cela, je trouve. Un véritable enchantement.
  • J’ai un faible pour les Écossais, les Canadiens, les Scandinaves… Quelque chose en moi d’ancien, d’inconscient… Leur mythologie, leurs légendes, leur passé tourmenté, aussi… leur Histoire courageuse et douloureuse (enfin, surtout pour les Écossais et les Scandinaves)… et je sais qu’en matière de romance et de littérature amoureuse, je suis loin d’être la seule ! Il existe une très longue lignée de romances écossaises dans le monde anglo-saxon ! J’en parlerai sûrement dans un prochain article sur les sous-genres de la romance historique.

Le vrai du faux par rapport au cadre historique ?

  • Vrai :
    • Tout ce que je rapporte sur Guerre de Cent Ans lors du différend qui oppose Ian et Brigham (les batailles, les causes des échecs anglais dans les années 1370…)
    • Tout ce que je rapporte sur les guerres d’indépendance écossaises, le traité de Northampton, les rois, les dynasties (les Plantagenêt, les Stuart…), leurs noms, leur ordre de succession… tout cela est authentique.
    • Toutes les notes de bas de page et précisions sur le cadre historique médiéval que je donne sont vérifiées.
    • Ce que je décris par rapport aux rapports entre l’Ecosse et l’Angleterre a été étudié.
    • J’ai bien potassé l’Histoire de l’Ecosse, notamment de l’Antiquité au Moyen-Age : tout ce que je dis sur les différents peuples (Scots, Pictes, Romains, Bretons, Angles, Saxons, Vikings…), leurs langues (le gaélique, l’inglis, l’anglais médiéval…) ; toute l’approche ethnologique et généalogique du roman ; tout ce que j’expose sur les envahisseurs successifs de la Grande-Bretagne, les migrations barbares etc : tout cela est vrai.
  • Faux
    • Par contre, mes personnages sont totalement inventés (Ian MacAlistair, Alannah, les noms des alliés d’Ian, des adjuvants, des opposants…)
    • L’intrigue de base aussi (ces mariages arrangés proposés par le roi d’Angleterre…)
    • J’ai utilisé les noms de clans ayant véritablement existé (de grandes familles qui existent toujours, d’ailleurs !), les MacDougall, les Campbell etc, mais je n’ai pas respecté leur région d’origine, l’emplacement de leur clan, de leurs domaines etc.
    • Evidemment, je me suis fait plaisir à jouer sur l’accent soi-disant « soooo British » d’Alannah (vs l’accent « so rustic » d’Ian !) alors que… si on doit être honnête… si elle vient de Newcastle (=nord de l’Angleterre), on a un accent proche de celui des Écossais et bien loin de celui, si aristocratique, de Londres ou de la BBC ! On est plus dans l’accent qu’on retrouve dans Billy Elliot, donc pas du tout « racé » au sens où on l’entend ! Sans compter qu’au Moyen-Age… le « parler » anglais était bien différent de l’accent BBC d’aujourd’hui ! Donc, bon, je me suis fait plaisir, j’ai joué sur l’opposition « consonance anglaise/consonance écossaise »… alors qu’entre le nord de l’Angleterre (le Northumberland) et le sud de l’Ecosse, côté prononciation… on est voisins !

Des anecdotes concernant l’écriture du roman ?

  • Finn (le prénom du jumeau d’Ian) était le prénom d’un camarade de classe et ami (écossais, cela va sans dire) de mon plus jeune frère ^^
  • McLean, le nom du méchant, est le nom de famille d’un couple d’amis de mes parents ! (dont le mari est, bien sûr, Écossais) Je ne m’en suis rendu compte que lorsque m’a mère m’a relue et m’en a fait la remarque ! Je l’ai gardé en me disant qu’ils n’en prendraient pas ombrage… ^^

Ce que j’ai découvert de plus palpitant au cours de mes recherches ?

  • Que la « Nouvelle-Calédonie » (à l’instar de la Nouvelle-Angleterre, de la Nouvelle-Ecosse, de la Nouvelle-Orléans, de New York etc) tient son nom de la « Calédonie », ancien nom de l’Ecosse.
  • Que l’Ecosse (Scotland) tire son nom, non pas de ses habitants celtes d’origine, les Pictes (appelés ainsi par les Romains) mais d’autres celtes, les Scots, envahisseurs venus… d’Irlande du Nord ! (les ancêtres d’Ian)
  • L’éclairage sur des films comme Braveheart (avec Mel Gibson) ou Le roi Arthur (avec Clive Owen et Keira Knightley) que ça m’a apporté : mes recherches m’ont permis de voir le vrai du faux dans ces films, comment ils ont eux-mêmes joué avec l’histoire, les événements, les dates, comment ils se sont accommodés de la réalité historique, comment ils ont jonglé avec elle… C’était très intéressant de les revoir après avoir potassé l’Histoire de l’Ecosse et de voir les libertés prises par les réalisateurs avec l’Histoire ! (nous en prenons tous !)
  • A quel point les Vikings ont marqué l’Histoire de l’Ecosse : ils ont colonisé les Shetlands, les Hébrides, les Orcades, les terres de l’extrême nord (côtes), le Galloway, mais aussi l’Irlande, toute la moitié est de l’Angleterre… mais c’est en Ecosse qu’ils sont restés le plus longtemps ! jusqu’à la fin du Moyen-Age ! pendant des siècles !
  • L’enchaînement des dynasties tant anglaises qu’écossaises : croyez-moi, c’est Game of Thrones, là-dedans !^^ J’ai en effet étudié toute la généalogie des rois anglais, écossais puis britanniques, pour comprendre l’ordre de succession, les changements de dynasties… C’était passionnant… et sanglant !

Mes sources ?

  • Reportages type « Des Racines et des Ailes », « Échappées belles » = pour m’imprégner des Highlands, du cadre, des coutumes, du pays, de son esprit, pour voyager en pensée…
  • Des vidéos sur l’Histoire de l’Ecosse
  • Des articles et cours sur l’Histoire de l’Ecosse
  • Un zoom sur l’Histoire médiévale de l’Ecosse (articles, sites et blogs sur cette période en particulier)
  • Des vidéos, reportages, articles et cours sur Histoire de l’Angleterre notamment l’heptarchie du Haut Moyen-Age ; sur les migrations barbares ; sur l’Angleterre et l’Ecosse du temps des Romains ; sur tous les peuples s’étant succédé en Grande-Bretagne :
    • les autochtones : celtes d’origine (pictes, orcs, scots, bretons…)
    • et les envahisseurs romains, puis germaniques, puis scandinaves (Norvégiens et Danois)
  • Beaucoup de recherches sur le Moyen-Age en général (alimentation, condition de la femme, rangs, décors, châteaux forts, villes, villages, bourgs, artisanat, économie, types de chevaux, noms spécifiques des chevaux, nourriture, légumes, déco intérieure, mobilier…) notamment de nombreux ouvrages des Editions Equinoxe et Ouest-France.
  • Des recherches web sur l’économie en Ecosse et au Moyen-Âge, les cultures possibles, la géologie du pays, le climat, les moutons à tête noire, les vaches des Highlands, la faune et la flore locales, les paysages, les glens, les marécages, les péninsules, les lochs, les vallées, les forêts, les sols… ce qu’on peut pêcher, chasser, cultiver, cuisiner…
  • En fait, je me lance souvent dans des recherches sur tout ce qui va être évoqué dans mon roman, même si c’est pour m’en détacher ensuite (comme sur le plan vestimentaire, dont je respecte beaucoup plus les codes dans un autre roman). Je l’avoue, certains sujets m’intéressent moins que d’autres (dont les modes et vêtements) : dans ces cas-là, je me contente parfois du strict nécessaire !^^

Et voilà ! Si certaines questions vous taraudent, n’hésitez pas à me les poser ! Si je peux y répondre, ce sera avec plaisir ! Une lectrice m’avait par exemple posé la question de l’usage du kilt au Moyen-Age (on ne parlait pas de kilts, mais de « plaids » ou « feileadh mor », à l’époque, des pièces de tartan bien plus longues que le kilt – version courte qui n’apparaît que des siècles plus tard !). Que ce soit sur l’Ecosse ou sur les coulisses de mon roman, sur mes personnages ou sur la construction de l’intrigue, n’hésitez pas ! Les commentaires et messages privés sont là pour cela 🙂

A bientôt pour de nouvelles aventures !

 

PS : pour en savoir plus aussi : voir mes articles :

Pour l’amour d’une Sasunnach – le roman

Pour l’amour d’une Sasunnach – le dessous des cartes

Pour l’amour d’une Sasunnach – bonus

Texte : © Aurélie Depraz
Sources photos : couverture © Marine Manlay / clap vidéo : photo libre de droit Pixabay

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